Milik : "Parfois, Longoria voit des choses que le coach ne peut pas voir"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 12/11/2021 à 15:56
De retour avec sa sélection, Arkadiusz Milik s'est longuement confié dans les médias polonais.
De retour pour la première fois depuis mars en équipe nationale, Arkadiusz Milik savoure ses retrouvailles après une blessure qui l'a tenu éloigné notamment du dernier Euro. A cette occasion, l'attaquant de l'OM, qui fréquente son équipe nationale depuis 10 saisons désormais, a accordé un entretien au quotidien sportif Przeglad Sportowy.
L'occasion pour lui de redire qu'il n'y avait pas de crainte spécifique à avoir sur sa blessure, qu'il était heureux à Marseille et qu'il appréciait Jorge Sampaoli, comme il avait pu le dire il y a quelques semaines en conférence de presse. Vous pouvez retrouver l'extrait en vidéo. Cette fois-ci, il a également salué son président, qui était allé le chercher à Naples alors qu'il était mis au ban : "Chapeau au président Longoria pour le dernier mercato, car il a attiré de nombreux joueurs qui ont tout de suite donné une autre allure à l'équipe. Elle est bien plus forte que l'an dernier, grâce à lui. Le président Longoria est une personne formidable, nous avons une très bonne relation. Il connaît le football, c'est sa vie et il aime ça, ça lui permet d'être bon, que ce soit en tant que directeur sportif ou en tant que président. Parfois, il voit même des choses que l'entraîneur ne peut pas voir".
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Alors qu'il a rappelé qu'il visait avec l'OM le podium et une qualification directe en 1/8e de finale de la Ligue Europa (donc la première place du groupe), Milik a raconté son bonheur à Marseille après le placard napolitain : "C'est un endroit idéal pour jouer au football. C'est un grand club, avec de grands supporters et d'excellentes infrastructures. J'ai en plus les faveurs de l'entraîneur. Que demander de plus ?"
De quoi espérer le voir prolonger l'aventure à Marseille au-delà de la saison ? Pas si vite. "En football, vous pouvez être heureux et voir tout changer du jour au lendemain. Surtout que ce ne sont pas toujours les joueurs qui décident. Parfois, vous vous sentez bien quelque part mais subitement on ne veut plus de vous. Je suis préparé à différents scénarios..." Décidément, la fin de son aventure à Naples semble l'avoir marqué.
Mais heureusement, le Vélodrome est aussi rentré dans sa mémoire : "Tout au long de ma carrière, je n'ai jamais ressenti l'ambiance qu'il peut y avoir à Marseille. 60 000 supporters, une acoustique excellente, une ambiance fantastique. Cela me donne des frissons quand je me souviens du match avec le PSG et de la tension, de l'adrénaline avec les acclamations pendant le match. C'est pour ces matchs que tu deviens footballeur. Je ne peux qu'être reconnaissant de pouvoir jouer dans un tel stade".