Michel : "La cohésion, c'est pour maintenant !"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 12/09/2015 à 14:05
L'OM ne doit pas se manquer dimanche. Avec seulement trois points pris sur douze possibles, les hommes de Michel se trouvent dans une situation comptable difficile en ce début de saison. Le coach espagnol ressent-il de la pression avant ce rendez-vous très important pour la suite ? Sa réponse.
Michel, le mercato est terminé. Quelque chose de nouveau débute ?
Michel : "Les points sont les mêmes contre Bastia, que contres Troyes ou Guingamp. Si vous connaissez quelqu'un à la fédération pour qu'on puisse rejouer les matchs faites-moi le savoir. Notre travail a débuté depuis trois semaines et on va continuer comme ça".
A ce jour, l'OM n'a que trois points, vous ressentez de la pression ?
Michel : "Espérons qu'il y en aura. On ne peut pas être satisfait de n'avoir que trois points sur douze. Ce qui m'intéresse maintenant, c'est de gagner contre Bastia, et de gagner ces trois points. Nous savons ce que nous avons en face, les forces de cette équipe, ses capacités. Mais, nous savons aussi ce que sont nos points forts et ce qu'on doit travailler pour gagner. Si on gagne, on aura six points sur quinze. On ne peut pas dire : 'On change d'entraîneur, ça va aller, il n'y aura pas de problème. On change de joueurs, ne vous inquiétez pas". Non, il faut jouer, gagner les points et penser étape par étape. Vous ne me croyez pas ?"
Combien de temps faudra-t-il pour trouver la cohésion de l'équipe à 100% ?
"La cohésion, c'est pour maintenant. On ne peut pas dire à l'OM qu'il faut du temps pour préparer l'équipe, de la patience. On a 60 000 personnes à chaque match qui attendent des résultats, on a beaucoup de gens derrière qui attendent des résultats, ces résultats doivent apparaître tout de suite."
Vous avez maintenant récupéré votre groupe, sur quoi avez-vous insisté ces derniers jours ?
Michel : "On travaille les bases de la défense et de l'attaque. On apprend à se connaître. Quand je dis ça, j'ai l'impression de parler de jeunes mariés, mais c'est vraiment là-dessus qu'on est en train de travailler."