Hier mardi, Michel était en conférence de presse à la Commanderie, avant la rencontre à Ajaccio. L'entraîneur espagnol a notamment été interpellé sur les critiques à son égard, nombreuses ces derniers jours :
- Vous sentez-vous privilégié d'être encore à l'OM ?
"Bien sûr, pour moi, entraîner l'OM est une chose très intéressante. Mais je ne vois pas bien où vous voulez en venir ?".
- Vous sentez-vous toujours bien ici ?
"Bien entendu. Si je ne me sentais pas bien, où s'il y avait un problème avec les joueurs, je ne serais plus ici. Je ne peux rien faire contre ce qui se dit en ce moment. Comme joueur ou coach, j'ai déjà eu des difficultés dans le passé, et il faut s'adapter en permanence. La situation actuelle n'est pas la pire, le pire est peut-être à venir (il sourit). Ceux qui me connaissent savent que si je n'avais pas l'adhésion de mes joueurs, je ne serais plus ici. Les joueurs sont avec moi, vous en avez eu un très bon exemple aujourd'hui avec Mandanda".
- Comment vivez-vous ces critiques ?
"Au début, cela me touchait, mais aujourd'hui, je suis habitué. C'est la vie du football. On me demande souvent pourquoi je ne démens pas tout ce qu'il se dit dans la presse, mais je ne peux pas réfuter ce qui est à la base un mensonge. La seule vérité, c'est qu'il y a plus de cinq mois que l'on ne gagne pas à la maison. Ce n'est pas une critique à mon encontre, c'est une réalité".