Samedi, Michel a assumé les mauvais résultats actuels de l'équipe. Mais il s'accorde néanmoins des circonstances atténuantes. Histoire de demander encore un peu de temps ?
"Je suis là face à vous, je ne me cache pas, a expliqué le coach espagnol. Peut-être que dans cette situation, quelqu'un dira que c'est un problème d'entraîneur. Je lui dirais qu'il se mette à table avec un menu, un vin qu'il n'a pas commandé et le dessert également, et qu'il fasse un bon repas". Au passage, le Madrilène rappelle qu'il n'a pas forcément eu le mercato qu'il souhaitait. On se souvient par exemple, qu'il avait demandé une doublure pour le poste d'avant-centre, et qu'il ne l'a pas obtenue.
C'est un match d'hommes qui attend l'OM dimanche à Lille. Pour Michel, l'OM n'en a pas assez : "Diarra est un vrai homme. Mandanda est respectable également, il a reconnu sa faute, ce n'est pas souvent. Alessandrini en est un autre". Si l'on fait les comptes, il en manque huit ! A la question de savoir si l'OM doit jouer ce match avec les 'cojones', Michel a eu la réponse suivante : "Il faut faire attention aux 'cojones' parce que ça peut rester en travers de la gorge. Non, le stress ne produit pas seulement ça, les 'cojones' ne jouent pas. Ce que je veux c'est que chacun doit mettre son égo en faveur de l'équipe. L'entraîneur a sa responsabilité, mais s'ils font ce qu'il faut, il n'y aura pas de problème."