Michel et le huis clos : "Le message doit passer..."

Ce vendredi, Abdelaziz Barrada et Michel ont été questionnés sur la sanction qui touchera l'OM dimanche, avec un Vélodrome en huis clos partiel, sans ses virages.

Abdelaziz Barrada aurait souhaité pouvoir jouer devant un stade comble dimanche, mais ce ne sera pas le cas. "On est attristé, commente l'international marocain. On va jouer sans nos supporters. Il ne faut pas s'arrêter sur ça, on a un match à préparer. Bien sûr, on est déçu, on aurait aimé avoir leur soutien, mais bon, ça ne va pas être le cas dimanche. On est habitué à jouer avec 60000 personnes et dimanche ça va être particulier. Ils nous poussent beaucoup, on l'a vu contre Lyon. Dimanche, ils vont nous manquer. Quand on a un stade à moitié vide, pour un joueur c'est plus difficile. Il s'est passé ce qu'il s'est passé. On est malheureux de ne pas pouvoir avoir leur soutien dimanche."

Michel, pour sa part, regrette que le plus grand nombre paie pour les actes de quelques-uns. "Le message doit passer pour ceux qui viennent au match non pas pour voir du football, mais pour lancer des bouteilles sur les joueurs. Ce n'est pas normal. Les supporters doivent nous aider comme ils le font d'habitude, c'est la meilleure façon de nous soutenir. Cette sanction ne touche pas seulement les coupables, mais tout le monde. C'est dommage". Et le coach espagnol de conclure : "Notre intention, c'est de respecter le spectacle. Des mesures ont été prises, il faut les respecter". Sans ses virages, l'OM devra l'emporter contre Angers, pour rester au contact dans ce championnat bien mal lancé pour les Marseillais.