Michel : "Avec MLD, on a parlé du présent et du futur"

L'entraîneur de l'OM, Michel, revient sur la réunion de lundi à Zurich avec MLD et Labrune.

Michel, vous pensiez être licencié en allant à Zurich ?

Michel : "Je voudrais dire une chose, c'est que cette réunion était prévue dix jours auparavant. On n'a pas pris cette décision sur le tard, c'était déjà acté. Je savais que j'allais à Zurich pour parler avec l'actionnaire. Le motif de cette réunion était d'évoquer le futur avec l'actionnaire, mais également le présent avec moi. En ce qui concerne l'autorité, la décision de l'actionnaire, il n'y a pas de discussion à tenir. C'est une bonne chose que tout le monde s'exprime au sein du club, pas seulement l'entraîneur. Autour du club, il y a souvent des fuites, et ceux qui récupèrent ces fuites croient avoir les bonnes informations, alors qu'ils travaillent seulement pour leur propre intérêt. L'actionnaire, le président et moi même, on travaille pour le bien du club. Cette réunion portait sur la situation difficile de l'entraîneur, mais cette situation est terminée par rapport à ce qu'a dit la propriétaire."

Vous vous sentez renforcé par MLD ?

Michel : "Non. La propriétaire, on a discuté, je lui ai fait une analyse de la situation, de l'équipe, elle a essayé d'en savoir un peu plus, de savoir ce qui se passait autour de l'équipe. On a parlé des six prochains matchs, même si on espère qu'il y en aura huit. C'est un renforcement quelque part, mais pas de manière publique, mais privée. C'est bien d'écouter directement les gens, d'échanger avec eux. Si on se réfère avec ce qui sort dans les journaux depuis trois mois, je me rends bien compte qu'il y a une grosse différence avec ce qui m'a été dit en privé."

Comment avez-vous présenté la situation sportive à MLD ?

Michel : "J'ai donné des options au-delà de l'analyse sportive, qui n'est pas bonne. J'ai surtout parlé de football, car c'est ce que j'aime le plus."