Merlin : "la deuxième partie de saison va être plus belle que la première"

Quentin, c’est du travail bien fait cet après-midi. Vous avez été sérieux, appliqué, une qualification logique. Mais bon, il ne fallait pas tomber dans le piège non plus.
Quentin Merlin : Non, il ne fallait pas tomber dans le piège. On savait que ce ne serait pas le même match qu’il y a deux semaines. Là, c’est un match de coupe, tout peut se passer. Mais nous, on s’est rendu le match facile. On a pressé haut. Après, ils ont été réduits à 10 par une mauvaise réaction de leur attaquant. Mais même sans ça, on maîtrisait le jeu, on sortait bien le ballon. En fait, on les empêchait de jouer. Dès qu’ils perdaient le ballon, on était dessus, ils ne pouvaient pas ressortir, donc ça les a étouffés. Et après, nous, c’est ce qu’on veut faire, c’est ce qu’on veut appliquer au quotidien. Donc là, c’était plutôt très bien fait. Il faut continuer comme ça.

Une belle fin d’année 2024, parce que depuis la trêve de novembre, il y a eu des résultats, il y a eu beaucoup de contenu. Donc vous partez en vacances avec le sentiment du devoir accompli ?
Q.M : Oui, oui, je pense qu’on peut partir en vacances contents, mais il faut qu’on parte avec l’idée qu’il y a une deuxième partie de saison qui est aussi très importante. Et je pense qu’elle va être plus belle que la première, parce que c’est la deuxième partie de saison où tout se joue, où les matchs deviennent encore plus importants. Donc, on doit partir en vacances pour bien se reposer, mais aussi pour être en forme pour la suite.

Vous avez aussi des devoirs de vacances à faire, un petit programme prévu pendant la coupure ?
Q.M : Oui, forcément, on ne peut pas rester 5-6 jours sans rien faire. Je pense que même sans programme, en tant que professionnel, on doit courir. On ne peut pas se permettre de rester 5 jours sans rien faire, parce qu’en revenant, même en 5 jours, on perd un peu le rythme. Donc, on a un programme qui a été fourni, avec de la course, un peu de travail musculaire, un peu de renforcement.

Un petit mot sur la Coupe de France. On en avait parlé cette semaine, c’est un objectif pour l’Olympique de Marseille. Vous avez montré que ça vous tenait à cœur. Ce soir, alors que c’était un match contre une équipe de Ligue 1, vous avez montré, avec le coach qui n’a pas changé l’équipe… Tous ces éléments, c’est fort dans l’esprit, non ?
Q.M : On a pour but de remporter la Coupe de France. Quand on commence une compétition, on veut aller jusqu’au bout. C’est une compétition magique à vivre. Moi, je l’ai vécue avec le FC Nantes : je l’ai remportée et je l’ai aussi perdue, donc je sais ce que ça fait de l’emporter. Ce sont des moments qui restent gravés. Je pense qu’on peut encore plus marquer l’histoire ici avec l’Olympique de Marseille. Ça fait depuis 1989 qu’ils n’ont pas gagné. Donc, on a pour objectif d’aller le plus loin possible et de décrocher ce trophée.