Ménès : "L'équipe n’est pas à la hauteur !"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/03/2016 à 13:05
Après la défaite de l'OM face à Rennes (2-5), les journalistes et consultants se sont exprimés sur cette rencontre. Voici quelques-unes de ces déclarations avec l'avis de Pierre Ménès et Karim Nedjari.
Pierre Ménès, sur Canalplus.fr, fait un constat amer sur la situation de l'OM : "Cette équipe a soit totalement démissionné, soit lâché son coach, soit elle est tout simplement dépassée par les événements. Ce qui est sûr, c’est qu’elle n’est pas à la hauteur de la passion que suscite ce club (...) S’il y a un mec sur cette planète qui avait envie de mettre un euro, un dollar, un yen ou un kopeck dans ce club, en voyant ce qui s’est passé vendredi dans les tribunes, il doit déjà être en train de se dire qu’il vaut sans doute mieux les mettre à Leeds ou à Middlesbrough."
De son côté, Karim Nedjari, ancien du Canal Football Club notamment, craint pour l'avenir du club et du football français en général, comme il l'écrit sur son blog Yahoo : "C’est triste un grand club de football, vainqueur de la coupe d’Europe des clubs champions, qui meurt sous les yeux de ses supporters impuissants à sa chute. C’est triste de voir un stade à moitié vide, lassé de venir pour rien. C’est triste un stade qui reste muet un premier quart d’heure « pour éviter de mettre la pression » à des joueurs trop fragiles pour porter un maillot trop lourd. L’OM meurt dans l’indifférence d’un football français qui décline jour après jour. L’OM agonise dans une ville qui voyait en son club une ultime raison de rassembler tous ses enfants venus de tous les horizons (...) Qui viendra investir ses millions dans un club au bord du gouffre ? Qui viendra en France pour jouer une deuxième place, la première étant promise pour une décennie au club des Qataris à la puissance financière sans limite ? Le drame se situe bien là pour les vrais supporters marseillais désabusés. En soi, le magnifique stade Vélodrome porte dans sa majesté la mélancolie d’un club sans horizon, sans espoir, sans rêve."
> En vidéo, le debrief de Bengous avec René Malleville.