Mbemba : "Ce sont le coach et Dieu qui décident"

Vous êtes invaincus au Vélodrome cette saison. Vous n'avez encaissé qu'un but en championnat. Est-ce que cette statistique est importante pour vous ? Vous sentez-vous forts lorsque vous jouez à domicile ?

Chancel Mbemba : "Oui, demain, le match contre Clermont va être très difficile. Lorsque nous jouons chez nous, l'envie est présente et nos supporters poussent, ils donnent de l'énergie à chaque joueur. Nous allons continuer à travailler pour nous améliorer. Parce que, comme vous l'avez mentionné, à domicile, nous ne concédons pas beaucoup de buts. Mais personnellement, je préfère que nous continuions à travailler sur nos performances à l'extérieur, car cela est très important."

Pensiez-vous que arriveriez à revenir au contact pour les places européennes ?

Chancel Mbemba : "On a perdu contre Brighton. C'est difficile à digérer. C'était un match crucial pour nous. Nous avions besoin d'écrire notre histoire, de marquer cette étape. C'était important pour tous les joueurs, le staff, pour chacun. Mais nous avons échoué. Ça fait mal, mais c'est ainsi, c'est la vie. C'est ma décision. C'est l'essentiel. Je travaille. Nous raisonnons pour remporter des matchs, pour avancer. Parce qu'en huitièmes, quand nous gagnons des rencontres, tout s'améliore. Quel est le but de cette belle série que nous avons entamée ici ? Nous gagnons, comme nous regardons tous les supporters lorsqu'ils viennent. Ils nous poussent. Mais nous-mêmes, nous sommes les acteurs. Quand ça ne fonctionne pas, moi, je le ressens. Ce n'est pas comme pour les supporters. Parce que je suis sur le terrain. Je ressens non seulement l'envie de pousser mes coéquipiers vers l'avant. Ça me blesse, mais c'est la vie. C'est comme ça. Quand ça ne fonctionne pas, il faut l'accepter. Je dis que c'est bien. C'est Dieu qui en décide ainsi. Moi, je crois en Dieu. Nous continuons à travailler pour la prochaine fois."b

Vous revenez à votre meilleur niveau ces dernières semaines après avoir passé quelques mois un peu compliqués à la fin de l'ère Tudor et sous l'entraîneur Marcelino. Comment avez-vous vécu cette période et comment expliquez-vous votre baisse de régime à ce moment-là ?

Chancel Mbema : "Pour ma part, je travaille comme je le fais chaque jour. Ma vie est ainsi, cela ne change rien du tout, car je m'investis au quotidien. Il y a eu des moments difficiles, les départs des entraîneurs, beaucoup, beaucoup de choses se sont passées au club. Mais le plus important, même si cela fait mal, c'est la vie. La vie est ainsi faite. Je tiens à rendre hommage à tous les entraîneurs qui sont passés ici à Marseille. En tant que joueurs, nous avons beaucoup appris. Je salue le grand Monsieur Tudor et l'entraîneur Marcelino. C'est la vie, nous allons continuer à travailler pour faire progresser le club autant que possible."