"Marseille n'est pas trop aimé à Bastia"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/09/2013 à 17:36
Florian raspentino, prêté par l'OM à Bastia raconte ses débuts avec le club corse, Frédéric Hantz, Milos Krasic, la rivalité Sporting-Marseille et son avenir.
Florian Raspentino n'a rien raté d'OM-Arsenal devant sa télé pour encourager son équipe de cœur, celle à qui il appartient et où évolue encore ses potes Gignac, Abdallah et Morel. Prêté au SC Bastia par l'OM cette saison, il n'a pas été retenu par Frédéric Hantz pour le choc à Furiani, mais il a accepté de jouer le jeu avec le Phocéen. Entretien :
Florian, déjà, est-ce que tu trouves que ce match arrive trop tôt ?
Florian Raspentino : "Pour nous, je pense que c'est le moment. En plus c'est après un match de Ligue des champions. Pour eux, peut-être pas, avec ces deux derniers matchs de championnat".
Et d'un point de vue personnel, tu es bien intégré ?
F.R : "J'ai vraiment bien été accueilli par tous les joueurs et je m'entend bien avec tout le groupe, un peu comme partout où je suis allé. Je vais apporter le maximum à Bastia."
Comment as-tu vécu ces derniers jours de mercato à Bastia avec les arrivées de Krasic et Boudebouz, deux joueurs pouvant évoluer à ton poste ?
F.R : "Je suis arrivé ici en prêt pour jouer. Quand je suis arrivé, il n'y avait pas tout ce monde. Après, ça ne me fait pas peur. De la concurrence, il en faut, et la saison est longue. Ça va me motiver encore plus à l'entraînement pour m'arracher et gagner une place. J'apprends beaucoup avec le coach, Frédéric Hantz et le staff, comme par exemple Frédéric Née qui nous fait bien travailler devant le but. Je suis ici pour jouer. En ce moment je ne joues pas trop mais la saison est longue...".
Qu'est-ce que tu peux nous dire de ce fameux Milos Krasic ?
F.R : "Ça se voit que c'est un super joueur qui est passé par des grands clubs. On le voit balle au pied. Après, ça fait longtemps qu'il n'a pas joué donc physiquement, c'est logique qu'il ne soit pas à 100%. Mais il travaille beaucoup avec le préparateur physique, il va apporter au club, dans l'année".
Beaucoup de joueurs ont explosé à Bastia. Comment tu te sens dans cet environnement ?
F.R : "Quand je suis arrivé, j'ai de suite senti qu'il y avait une ferveur dans ce club. Ce qui est impressionnant, c'est que c'est toute la ville qui est 100% derrière l'équipe. Tout dépend de nous. Quand on gagne, ça bouge, tout le monde va manger dehors. Mais quand on perd c'est le désert, tout le monde est à la maison. Contre Marseille, le stade va être plein, ça va être magnifique à voir, des échos que j'en ai eu".
Tu as donc aussi avoir eu des échos sur le côte de popularité assez basse de l'OM à Bastia...
F.R : "(rires) Chaque fois que je rencontre une personne, elle me dit : "tu appartiens à l'OM mais n'oublies pas que tu joues à Bastia...". Pour moi ce n'est pas un souci. Je l'ai prouvé l'an dernier avec Brest, quand j'ai un autre maillot je me défonce tout autant. On le sens qu'ici, Marseille n'est pas trop aimé. On ne va pas dire que c'est l'ennemi mais bon. Bastia a beaucoup d'ennemis, Nice, Marseille, Ajaccio... Tant mieux, c'est de la motivation en plus. Samedi, le stade sera plein. Ce sera comme s'il y avait 40 000 spectateurs. Si on arrive à gagner, ce sera vraiment une belle soirée".