Mandanda : "Pour tout Marseillais, battre Paris c'est quelque chose de fort"

PSG-OM est-il toujours un match à part ? Et quelle motivation peut habiter un jeune jouer marseillais quand il joue contre Paris ?

Steve Mandanda : "C'est sûr qu'au niveau comptable, c'est la même chose que n'importe quel autre match du championnat. Après, on sait qu'avec la rivalité qu'il y a entre les supporters, ça reste un match particulier. Mais aujourd'hui, on est tous conscients que Paris est largement au-dessus, que ce soit financièrement, au niveau de la qualité de l'effectif ou des joueurs. Mais bon, ils ont aussi perdu des matchs. Dans le foot, tout est possible, tout est jouable. On va jouer le coup à fond, tout en sachant que ce ne sera pas simple. Pour un joueur marseillais, c'est quelque chose d'énorme, et battre Paris, c'est fort pour un joueur du club et pour nos supporters."

Quels sont les plus mauvais souvenirs lors des PSG-OM que tu as vécu ?

S.M. : "La plus grosse déception, ce n'est pas en championnat, mais en Coupe. On était arrivé en finale de la Coupe de France (NDLR : en 2016) et on sait que ça fait bien longtemps que Marseille ne la gagne pas. On perd très largement, c'est ma plus grosse déception. Il y a aussi eu ce fameux coup franc de Cavani qui nous plombe le match dans les arrêts de jeu, où on avait la possibilité de gagner depuis pas mal d'années. Ce qui ressort le plus, sur ces dernières saisons, c'est qu'il y a plus de déception après les matchs contre Paris que de joie."

Est-ce que les anciens t'ont conseillé avant ton premier PSG-OM, et en feras-tu de même avec les nouveaux joueurs comme Benedetto ou Rongier ?

S.M. : "Je crois que c'était mon deuxième ou troisième match avec l'OM. Ça allait, les anciens ne m'ont pas plus parlé que ça. Concernant Dario, il a joué pas mal de matchs bouillants en Argentine, et Val sait ce que c'est. Malgré son jeune âge, il a beaucoup d'expérience. À part être moi même et regarder, je ne dirai rien de particulier."