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Interview

Mandanda ne passe rien à Labrune

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 07/08/2015 à 07:00

Mandanda ne passe rien à LabruneMandanda ne passe rien à Labrune

Au moment de prolonger le contrat de Mandanda, fin 2012, Vincent Labrune confiait qu'il appréciait la faculté de son capitaine à aller éteindre le feu devant les journalistes quand le besoin s'en faisait sentir. Sans être au niveau de Didier Deschamps, le gardien de but pouvait rester une bonne heure face aux médias et "ne rien dire d'intéressant" de son propre aveu. Il faisait le métier, répondait aux questions les plus élémentaires sans prendre de risque sur les autres. Mais force est de constater que le capitaine, qui s'est présenté face à la presse avant la première rencontre de championnat à la Commanderie, a changé de ton. 

"Voyez avec le président"

Dès qu'il l'a pu, le joueur a envoyé la balle sur Vincent Labrune. Sur une éventuelle prolongation ("Ce n'est pas à moi de répondre à cette question. Il faut en parler à la direction et au président") ou sur la prolongation de Bielsa ("Le président et le coach sont assez intelligents pour gérer la situation et que tout se passe bien"). Il pourrait calmer le jeu mais tient avant tout à faire savoir que ce n'est pas à lui de se prononcer. Par contre, quand il faut devancer sa hiérarchie pour évoquer l'objectif du club, il y va : "On a un effectif jeune mais on reste l'Olympique de Marseille et pour ma part on se doit d'être dans les trois premiers. Ca été un échec l'an dernier mais il faut avoir l'ambition et l'objectif de finir sur le podium. Parce que Marseille est un grand club, Marseille a besoin de la Ligue des champions sur le plan économique, et pour nous les joueurs c'est toujours valorisant de finir sur le podium. C'est moi qui le dit car pour moi c'est normal. Je ne vois pas le coach ou le président avoir une autre ambition". 

La direction de l'OM et son mercato de paris ne pourra donc pas demander du temps. Steve Mandanda a annoncé aux supporters qu'il fallait faire mieux que l'an dernier, et finir dans les trois premiers. Tout en ne se mouillant pas, lui, sur l'effectif actuel : "Sur le papier c'est une chose, il faut voir ce que ça donne sur le terrain". Toujours concernant les changements, il coupe l'herbe sous le pied de ceux qui voulaient voir dans ce remue-ménage un besoin vital de renouveler l'effectif après une saison avec Bielsa : "Ce n'était pas d'une grande nécessité. S'il y a eu du changement, ce n'était pas par rapport à l'entraîneur mais qu'il y avait un besoin économique". Il voudrait inciter les supporters à calculer à nouveau le montant de toutes les ventes avant de le comparer aux budgets des arrivées qu'il ne pourrait pas mieux s'y prendre.  

Ceux qu'on regrette moins...

Pour lui, il faudra donc faire mieux, malgré un besoin économique qui a obligé le club à vendre. En même temps, Mandanda ne s'en cache pas, du côté des joueurs qui sont partis "il y en a qu'on regrette plus que d'autres". Ces derniers apprécieront. Sinon, concernant sa situation, il reste sur ses positions, celle du chat perché. "Il n'y a pas de "réglé et définitif", vous savez comme moi que dans le football tout peut se passer. Aujourd'hui, je reprends la saison, je suis à fond avec Marseille". Mais d'ici la fin du mercato, cela pourrait changer. Son agent se démène d'ailleurs sur le marché des transferts pour trouver une opportunité intéressante. Si Mandanda jure qu'il n'est pas vexé de ne pas recevoir d'offre, c'est peut-être parce que les possibilités sont là. Si la Roma lui a préféré Szczesny, il a toujours une touche avec Manchester City, qui cherche une doublure à Joe Hart. Le capitaine phocéen n'est pas totalement convaincu. Il pourrait rester une saison de plus à l'OM avec Marcelo Bielsa, qu'il voit comme "l'homme clé de l'OM". S'il ne faut pas voir le mal partout, il ne faut pas oublier que Bielsa négocie toujours avec le club pour sa prolongation. Mandanda n'a pas manqué de rajouter que le groupe était préoccupé par cette situation. Vraiment, éteindre le feu, ce n'est plus son truc.