Jérémy Morel parle de sa situation personnelle à l'OM : face aux critiques et aux rumeurs de départ, il ne se démonte pas et répond avec ironie...
Jérémy Morel parle de sa situation personnelle à l'OM : face aux critiques et aux rumeurs de départ, il ne se démonte pas et répond avec ironie...
Jérémy, as-tu une appréhension de retrouver le Vélodrome qui t'a sifflé contre Lorient ?
Jérémy Morel : "(Il rigole) Non du tout. Si le coach décide de me faire jouer, je vais jouer, n'en déplaise peut-être à certains. S'il y aura des sifflets, il y aura des sifflets... Ce ne sont pas quelques supporters qui vont me faire peur, ou en tout cas, qui vont me dicter ce que je dois faire."
Comment expliquer que tu sois devenu la tête de Turc d'une partie des supporters ?
J.M. : "Je pense qu'au fond d'eux, ils m'aiment bien (sourires). J'essaye de le prendre comme ça... car je ne sais pas si j'ai les arguments pour répondre à cette question. J'essaye donc de le prendre avec philosophie."
Tu aimes encore cette ville de Marseille ?
J.M. : "Je ne pourrai pas vraiment répondre à cette question, car je ne sors pas trop. Quand je sors, je vois que très peu de gens au haut du Garlaban (NDLR : sommet d'une colline proche de Marseille). Je vois quelques randonneurs. D'ailleurs, j'en ai eu une la semaine dernière qui m'a demandé de faire une photo, j'ai accepté volontiers. Ce sont les seules personnes que j'arrive à voir et ils sont plutôt sympathiques avec moi."
Tu es en fin de contrat en 2015, tu pourrais partir en juin ?
J.M. : "(Ironique) Ben oui, je vais partir au mois de juin... Mais non, non... Ce sont toujours les mêmes questions qu'on pose. Il me reste un et demi, je suis contrat avec Marseille jusqu'en 2015, donc je serai à Marseille jusqu'en juin 2015. Voilà."
Mais le club pourrait vouloir te vendre pour ne pas te laisser partir libre l'été prochain.
J.M. : "Si le club veut me faire partir, dans ce cas-là, c'est aux dirigeants qu'il faut poser la question. Et puis on verra après."