Les coups de pied arrêtés, fléau de l'OM
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 25/11/2012 à 13:49
Alors que l'OM a concédé un nouveau but sur coup de pied arrêté contre Fenerbahçe, Baup et N'Koulou parlent des problèmes de défense.
Alors que l'OM a concédé à nouveau un but sur coup de pied arrêté contre Fenerbahçe, Élie Baup et Nicolas N'Koulou parlent des problèmes de défense de l'équipe.
Élie, qu'est-ce qui explique la fébrilité défensive de l'équipe actuellement ?
Élie Baup : "Je pense que Steve Mandanda n'a pas eu beaucoup d'arrêt à faire contre Fenerbahçe, il n'a pas touché le ballon de la deuxième mi-temps. À chaque situation, ça s'est bien passé, il n'y a que sur coups de pied arrêtés. Ce n'est pas un problème de fébrilité, on a pris presque la moitié de nos buts sur coups de pied arrêtés, mais c'est très particulier, cela responsabilise les joueurs sur un marquage individuel, il y a un travail de zone, il y a beaucoup de monde, la qualité du tireur... C'est quelque chose de très difficile pour toutes les équipes, il n'y a pas de fébrilité collective dans le jeu, il y a très peu d'actions dans le jeu qui nous mettent en difficulté, c'est sur phases arrêtées, là, c'est un travail de concentration et de responsabilité individuelle."
Sur le but de Fenerbahçe, il y a quand même un manque de spontanéité...
E.B. : "Oui, mais il y a déjà une première faute sur la déviation au premier poteau. Sur le geste, on peut être plus proche de lui, le gêner plus, mais le football est fait d'erreurs, et de coups de classe des adversaires. Quand on voit le but de Mexes, tout le monde s'extasie, là, c'est contre nous, on s'extasie moins."
Nicolas, qu'est ce que ça fait d'encaisser un tel but contre Fenerbahçe ?
Nicolas N'Koulou : "Ca m'a fait mal, pas seulement ce but, car cela fait un bon moment que l'on prend des buts à chaque match. Ce n'est jamais un plaisir. J'ai été énervé, comme tous les défenseurs. Il va falloir bosser dessus et reprendre les bonnes bases."
Le fait qu'il n'y ait pas de défense type, cela peut expliquer les problèmes ?
N.N. : "Non, pas forcément. Tous ceux qui ont joué sont de très bons joueurs. On n'est jamais parfait. Il y a des jours sans, d'autres avec de la réussite. À nous d'être toujours présents, d'être complémentaires et de faire le job. Il faut du temps de jeu, mais tout le monde veut jouer. Le coach doit faire ses choix, on est là pour s'adapter à la situation."