Les confidences de Christopher Rocchia sur son très bon début de saison
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 12/10/2019 à 18:00
Interview de Christopher Rocchia, qui cartonne en ce moment en prêt du côté de Sochaux.
Dans les tout derniers instants du mercato, Christopher Rocchia nous expliquait son prêt à Sochaux. Le latéral gauche formé au club voulait retrouver un environnement qu'il connaissait pour progresser en Ligue 2. Depuis qu'il a retrouvé le club où il était prêté l'an dernier, les affaires vont plutôt bien dans le Doubs : les Lionçeaux ont pris 10 points sur 12 possibles, étant actuellement sur le podium dans l'antichambre de l'élite. Rocchia a tout joué sur son côté gauche, si l'on excepte le premier match où il est remplacé à quelques minutes de la fin pour sa reprise. Et ses parties semblent complètes à chaque fois, en atteste ces quatre 6 récoltés dans France Football. Interview.
Christopher, tu as rejoint Sochaux au début de mois de septembre et le club est depuis sur une très belle dynamique. Ils te prennent pour le Messie là-bas ?
Christopher Rocchia : "Disons que je suis venu au bon moment. Parce qu'il y a d'autres recrues qui sont arrivées aussi, il ne faut pas dire que c'est grâce à ma venue. Tant mieux pour moi, tant mieux pour le club de vivre une bonne période comme ça. C'est mérité. On fera le point en décembre pour voir si c'est toujours le cas".
L'objectif, c'est de voir où vous en êtes en décembre ?
C.R : "C'est ça. Pour l'instant on est bien placé mais ça ne fait que 10 matchs. Attendons la mi-championnat, que tout le monde ait rencontré tout le monde, pour tirer un premier bilan et voir quelles sont vraiment les forces en présence".
Souvent en Ligue 2, une équipe qui lutte jusqu'au bout pour la relégation comme vous l'an dernier se révèle à jouer la montée l'année suivante. C'est arrivé à Brest, à Ajaccio...
C.R : "Sauf que là, du onze de l'an dernier, nous ne sommes plus beaucoup à être titulaires. Mais c'est vrai qu'il y a un vécu global, la confiance, et dans le football on sait bien que ça change tout. Quand tu ne joues plus la peur au ventre, que l'environnement est positif autour de l'équipe, tout le monde donne le meilleur de soi-même et ça se voit sur le terrain. La bonne dynamique, le haut de tableau, c'est de la pression positive".
Pour toi, une saison en Ligue 2, un championnat difficile et physique, c'est le meilleur moyen de prouver que tu n'es pas "léger" pour ce poste ?
C.R : "J'ai fait une première année en Ligue 2 l'an dernier et c'est vrai que j'ai été un peu surpris. Désormais ça va mieux et je me sens progresser de match en match. Après, je sais très bien à quoi cela fait référence, et, ce que l'on peut dire de moi, je n'y prête pas attention, ou plutôt je ne répondrai que sur le terrain avec de bonnes performances. Là, je ne suis concentré que sur une chose, progresser, et sur toute la saison, pas sur une poignée de matchs".
Pendant ce temps, à Marseille, Jordan Amavi est devenu remplaçant après avoir été sifflé (retrouvez en vidéo le débat du Talk Show du Phocéen à ce sujet), André Villas-Boas a déclaré que Niels Nkounkou n'était pas encore prêt, c'est donc Sakai qui joue à gauche. Est-ce que tu te dis que si tu étais resté...
C.R : "Non, je n'ai pas de regret. Je fais un début de saison exceptionnel compte tenu des circonstances, du fait de rejoindre mon club le dernier jour du mercato et de pouvoir enchaîner comme ça directement. Je sais que l'an dernier ici je n'ai pas fait l'unanimité. L'année prochaine, j'ai envie de découvrir l'élite. Alors ça passe par une très bonne saison en Ligue 2, on le sait tous. Je suis content de cette bonne passe mais je n'ai pas perdu de vue que je dois encore faire mes preuves. En tout cas le chemin est tracé, c'est à moi d'être bon".