Lens-OM : la colère de Pierre Dréossi après le second but refusé
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 23/11/2024 à 21:20
Après la défaite du RC Lens à Bollaert face à l’Olympique de Marseille (1-3), Pierre Dréossi est venu en zone mixte. Le directeur général du club artésien a fait part de sa frustration concernant l’arbitrage.
On imagine votre frustration quand on voit le résultat et surtout la physionomie avec ce deuxième but qui a été annulé.
Pierre Dréossi : La frustration, ça fait un moment qu’on en a, parce que j’ai encore en mémoire la victoire à Lille. Aujourd’hui, j’ai aussi le penalty à Strasbourg en tête. J’ai l’impression qu’à chaque fois qu’on marque un but ou qu’il y a une action litigieuse, on a maintenant une peur bleue de la VAR. J’ai envie de dire stop aujourd’hui. Stop, parce qu’on ne peut pas nous prendre des points comme ça et rester silencieux. Je ne suis pas énervé, mais je pense que ce soir, le score est 2-2. Je pense que le score de Lens-Lille est 0-0 et qu’à force, on se pose beaucoup de questions. Je ne vais pas vous dire qu’on aurait dû marquer des buts un peu plus tôt en première mi-temps – c’est le cas –, mais quand on marque, j’aimerais bien qu’on respecte les buts.
Est-ce que vous en avez parlé avec l’arbitre de la rencontre ?
P.D : Non, non, j’en ai parlé après le match contre Lille, le derby. Là, je n’ai pas envie, je vais rester très calme, très serein, mais je vous dis stop, ça fait beaucoup depuis le début de la saison. Ce n’est pas pour pleurer, mais ça fait beaucoup, encore une fois, encore une fois de trop. Je ne dis pas qu’il n’y a pas faute quand l’arbitre revient dessus, mais il y a eu beaucoup de fautes non sifflées ou mal interprétées. Et malheureusement, ces décisions vont souvent contre Lens.
Pierre, est-ce que la question n’est pas justement cette notion d’erreur manifeste, qui semble très fluctuante ?
P.D : Je ne sais pas. Mais vous savez, quand ça tombe toujours sur nous, on commence à en avoir marre. Ça fait beaucoup. Alors oui, être fair-play, c’est bien, être sympa, c’est bien, mais à un moment, il faut savoir dire stop, et là, je dis stop.