Le message de Nkoulou aux supporters de l'OM
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 30/04/2016 à 12:00
À quelques semaines de son probable départ, Nicolas Nkoulou a tenu à rendre hommage aux supporters marseillais, présents depuis le début de la saison malgré les résultats plus que décevants. Le défenseur de l'OM évoque aussi l'état d'esprit des troupes olympiennes.
Allez-vous aborder les trois derniers matchs de la saison avec l'esprit marseillais, comme le répètent Basile Boli et Franck Passi ?
Nicolas Nkoulou : "Oui. C'est vrai qu'ils n'arrêtent pas de le dire. Mais on est pros, on est assez conscient. Ça ne marche pas à chaque fois. Quand on sort du terrain la tête baissée, c'est qu'on prend conscience de la situation. Même si ça ne marche pas, on essaie. Ça n'a pas marché jusqu'ici, mais il ne faut pas lâcher. Il reste trois matchs. On va jouer le prochain avec beaucoup de détermination, en espérant revenir avec le maintien."
Y a-t-il une part de honte et de culpabilité d'être dans cette situation ?
N.N. : "Oui et non. On ne peut pas se priver de culpabiliser. Mais non, car il ne faut pas non plus se mettre dans cet état d'esprit, il ne faut pas s'enfoncer. On s'entraide, on essaie de ne pas lâcher."
Est-ce que tu peux rassurer les supporters sur votre investissement en cette fin de saison ?
N.N. : "J'ai d'abord envie de leur dire merci, car ils ont toujours été là, même quand c'était difficile. Je les comprends, Marseille c'est un peu ça. C'est compliqué, ça va d'un extrême à l'autre. J'aimerais leur dire que le douzième homme à Marseille fait partie du club. C'est difficile aujourd'hui, mais on a besoin de tout le monde. On a besoin d'eux pour se maintenir, on a besoin d'eux pour se sauver. S'ils peuvent contribuer à ce qu'on sauve les meubles, ce serait bien, parce qu'on est plus forts ensemble."
Les supporters malheureusement seront absents en cette fin de saison...
N.N. : "S'ils ne sont pas là, c'est un peu à cause de nous, à cause du manque de résultat. On va faire avec, on va se battre et ne plus se poser de questions."