Avec une balance positive entre les ventes et les arrivées, plus des salaires en baisse, le président de l'OM se félicite d'avoir fait une économie de 20 M€ cet été.
"Il faudra avoir cet été une gestion joueurs positive, c'est-à-dire que s'il y a des mouvements, le montant des ventes devra être supérieur aux achats." Signé Vincent Labrune, au début du mercato.
Avec 16 millions d'euros de vente (8 pour Azpi ; 5,5 pour Mbia et 2,5 pour Diarra) contre 2,8 millions d'euros de dépense (2,2 pour Lucas Mendes ; 0,4 pour Abdallah et 0 pour Raspentino libre ainsi que Barton prêté), le président marseillais a respecté ses engagements pris auprès de Margarita Louis-Dreyfus, qui, après avoir une nouvelle fois mis la main à la poche en juin, a réclamé une importante cure d'austérité durant l'été. "Elle a fait savoir qu'il fallait vendre les gros salaires, elle ne veut plus mettre d'argent" nous confiait d'ailleurs Stéphane Mbia, l'un de ces fameux "gros salaires", juste après son départ vers QPR (voir vidéo).
La masse salariale de l'OM a ainsi nettement baissé, comme s'en félicite Labrune : "Depuis le départ de Lucho en janvier, on a ramené la masse salariale de 87% du budget à moins de 70%. Avec la somme des transferts et salaires des trois derniers entrants et celui des trois derniers sortants : on a réalisé 20 millions d'euros d'économies" annonce-t-il dans Le Parisien.
Avec 40 000 euros par mois pour Abdallah et Raspentino, et moins de 80 000 euros pour Barton (QPR prend en charge une partie du salaire de l'Anglais) ainsi que pour Lucas Mendes - selon les chiffres du quotidien - l'OM a effectivement fait de belles économies, mais reste à savoir si cette cure n'aura pas trop d'incidences néfastes sur le sportif pour la saison en cours...