Alors que l'attitude et les pratiques de l'OM dans le dossier Thauvin ont été stigmatisées, Vincent Labrune a tenu à défendre les positions de son club.
Dans le bras de fer entre l'OM et le LOSC concernant Florian Thauvin, l'attitude et les pratiques du club marseillais ont été stigmatisées. La manière dont le joueur, sous contrat avec Lille, a été approché n'a pas manqué de faire réagir.
La première charge est venue du président Michel Seydoux, en juillet dernier, quelques heures à peine après que le président Labrune ait rappelé l'intérêt de l'OM pour Thauvin. Dans un communiqué publié sur le site du LOSC, le président nordiste n'y était pas allé par quatre chemins en visant son homologue marseillais : "L’acharnement dont il fait preuve aujourd’hui s’apparente davantage à de la bêtise et à un profond irrespect du LOSC, de son président, et plus généralement des règles et des valeurs du sport (...). Ces basses manipulations et ces méthodes d’un autre temps n’ont pour seule conséquence de ternir l’image de son club, et plus généralement celle du football."
Par la suite, c'est le président lyonnais Jean Michel Aulas qui est venu mettre son grain de sel dans une affaire qui ne le regarde que de très loin : "Marseille s'est très mal comporté. Michel Seydoux est catégorique. Je me souviens que Marseille avait dénoncé le contact que j'avais pu avoir avec Franck Ribéry de la même manière en 2006."
Ce mardi, dans les colonnes du quotidien Le Parisien, le président marseillais Vincent Labrune a tenu à mettre les choses au clair, et à défendre la position de son club, en répondant par la même occasion au président lyonnais : "Pourquoi nous tomber dessus alors que la direction lyonnaise nous contacte pour Bafé Gomis, et que nous esquissons une proposition, restée sans suite ? Le mercato est un jeu où chacun défend ses intérêts. Le jeu pratiqué par l’OM est viril, mais correct."