Le président de l'OM monte une deuxième fois au créneau pour assurer que Baup n'est pas menacé. "C'est mal me connaître" rajoute-t-il.
Le président de l'OM était déjà monté au créneau après la défaite contre le PSG pour soutenir son entraîneur, Élie Baup. Il fait de même aujourd'hui dans L'Equipe alors que son club a porté la série à 4 revers après les rencontres face à Nice et Naples.
Pourtant, comme de nombreux observateurs, Vincent Labrune n'a pas trouvé que ses ouailles avaient tout donné en Ligue des champions : "Le résultat contre Naples n'est pas infamant, mais sur la forme, que ce soit en terme d'envie, de détermination et de performance collective, ça m'a déçu". Mais à l'instar de son directeur sportif José Anigo, qui a apporté son soutien à Baup mercredi sur RMC et dont vous pouvez retrouver les meilleurs passages sur le Phocéen TV, le président pointe plus les joueurs que le technicien sur le banc de touche.
"Aujourd'hui, on est dans le dur, poursuit Labrune. Tout le monde est un peu touché, à commencer par les joueurs, le staff et moi. Mais le meilleur moyen de panser nos plaies, c'est déjà de gagner un match et dès samedi contre Reims". A la question d'une fragilisation éventuelle de son technicien en cas de revers samedi, le président tranche, net : "Mais non. On avait commencé à me poser la question avec Didier Deschamps (2011 - 2012) le 15 septembre et on me l'a posée jusqu'au 15 mai. je n'ai pas bougé... C'est très mal me connaitre. On a un projet collectif."
Anigo avait aussi souligné l'importance de cette échéance : "Le match de Reims est important pour le club, les joueurs, ça va déterminer la suite de notre championnat. Il ne faut pas se laisser décrocher".
VL voit même plus loin, jusqu'à la trêve précisément : "Notre effectif est capable de rivaliser avec les neuf équipes qu'on va rencontrer en championnat d'ici la trêve".