Labrune : "Je ne les ai pas fracassés"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 28/03/2014 à 11:13
Le président marseillais qui avait pointé du doigt ses joueurs après la défaite face à Rennes justifie son discours envers ses joueurs.
Samedi, après la défaite marseillaise face à Rennes, le président Vincent Labrune a pris la parole, et pour la première fois depuis sa prise de fonction, il n'a pas épargné ses joueurs : "Il y a un certain nombre de joueurs qui vont devoir comprendre ce que c'est que de jouer à l'Olympique de Marseille. Il faut qu'ils nous montrent qu'ils méritent de porter ce maillot. Ça n'a pas été le cas pour un certain nombre d'entre eux."
Alors que depuis plusieurs semaines l'état major marseillais a tout fait pour protéger ses joueurs contre vents et marées, le patron marseillais n'a pas hésité à pointer ses troupes du doigt. Une attitude sur laquelle est revenu le président marseillais ce vendredi dans les colonnes de L'Équipe : "C'est la première fois que je vise mes joueurs quand certains de mes confrères présidents le font toutes les semaines. Et je ne les ai pas fracassés. Dans quelle entreprise au monde un président n'a pas le droit, de temps en temps de dire dire qu'il n'est pas content de ses salariés ? Je ne le regrette pas." Labrune reprochant surtout à ses joueurs l'inadéquation entre le discours des joueurs, et leur performance sur le terrain.
De son côté, José Anigo n'a pas non plus pris de gants avec ses joueurs, et notamment ses cadres après la défaite face à Rennes. Et son explication rejoint les propos de son président : "Je pars du principe qu'un club de foot reste une entreprise, et dans une entreprise, si à un moment donné l'employeur n'est pas content de ses employés, il a le droit de le dire et de l'expliquer. Le foot ce n'est pas une entreprise à part. Ou alors on serait la seule entreprise au monde ou l'on ne peut rien dire quand on n'est pas content. Quand vous n'êtes pas content de moi ou d'un joueur, vous l'écrivez, et je n'aurais pas le droit moi de le dire ? Si vous l'écrivez, j'ai aussi le droit d'en parler."