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Interview

Labrune: "Je crois en ce groupe, ce staff"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 26/10/2013 à 21:20

Labrune: "Je crois en ce groupe, ce staff"Labrune: "Je crois en ce groupe, ce staff"

Le président de l'OM est monté au créneau pour soutenir son entraîneur et ses joueurs, persuadé que des jours meilleurs vont venir.

Le président de l'OM, Vincent Labrune, est monté au créneau pour soutenir son entraîneur et ses joueurs, persuadé que des jours meilleurs vont venir.

Président, quelle est votre analyse de cette défaite ?

Vincent Labrune : "C'est un match qui est à l'image de la période que l'on traverse en ce moment : on fait de bonnes choses malgré tout, on montre du jeu, on montre de l'énergie pour revenir, mais on fait des erreurs, on prend trois buts, on n'a pas beaucoup de réussite. Il faut rester unis, solidaires pour traverser ce mauvais moment ensemble et rebondir le plus vite possible".

Ce qui veut dire qu'Élie Baup n'est pas menacé ?

V.L : "Non, nous sommes tous ensemble. José, moi, le coach, le staff, on est solidaire, on croit en cette équipe, en cet effectif. Tout n'est pas parfait, mais on n'a pas de réussite. On n'est pas récompensé ce samedi, on prend deux buts sur les deux premiers tirs rémois, on fait l'effort de revenir, dans un contexte compliqué, puisqu'on reste sur un certain nombre de défaites, et on se prend ce coup de massue à la dernière seconde. Il ne faut accabler personne, au contraire, il faut encourager, se battre, être droit dans nos bottes. On est à Marseille, il faut regarder devant, et redresser la tête dès la semaine prochaine à Rennes".

Le message d'unité ne dispense pas une remise en cause ?

V.L : "On n'a pas l'habitude de se cacher, on se parle beaucoup, on se voit beaucoup. On était encore hier soir ensemble jusqu'à tard, ce matin, ce midi... On discute en permanence pour essayer de trouver des solutions, améliorer les choses. C'est clair que comptablement, et je vais mettre la Ligue des Champions de côté, on a perdu trois matchs de suite en championnat, ce n'est absolument pas satisfaisant, nous, on travaille tous pour améliorer les choses. Je pense que ce samedi, il y en a de bonnes. Mais il y a des lacunes, et on voit que psychologiquement, c'est compliqué. Il y a des joueurs qui doutent, sinon on ne prendrait pas ce but à la dernière minute".

Le syndrome de la mauvaise série d'il y a deux ans peut-il ressurgir ?

V.L : "Le contexte n'est pas le même, l'environnement n'est pas le même, l'effectif n'est pas le même, la période n'est pas la même. De mémoire, il y a deux ans, cette série est arrivée aux alentours de la 20e journée, on ne pouvait plus rien espérer en championnat, il y a une sorte de cassure psychologique qui s'est opérée. Aujourd'hui, dans notre malheur, il reste 81 points à prendre, c'est beaucoup et c'est là-dessus qu'il faut qu'on se concentre".

Vous êtes en colère après vos joueurs ?

V.L : "Non, pas du tout. Sur la première mi-temps, on a un manque de réussite... Sur son but, Souleymane Diawara est moins hors jeu que Nolan Roux hier. Ça ne se joue à rien et c'est le tournant du match à mon point de vue. Et le deuxième tournant, c'est ce but détourné sur un coup franc évitable. On a les éléments qui sont contre nous. Le contexte, ce n'est pas facile, on a l'habitude, on le sait. Ils ont une bonne réaction en deuxième mi-temps, ils se battent, ils ont fait le plus dur".

Vous n'êtes pas inquiet ?

V.L : "Quand on perd des matchs, on ne peut pas dire qu'on est heureux et que tout va bien. On a un bon groupe, on a totalement confiance dans ces joueurs, cet effectif, ce staff. Et avec les valeurs qu'on a, et tous ensemble, on aura des jours meilleurs".