Labrune : "Il n'y a pas de décision..."
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 09/03/2012 à 23:13
Le Président de l'OM Vincent Labrune, présent en Corse pour ce match, s'est exprimé devant notre caméra après la défaite face à Ajaccio.
Le Président de l'OM Vincent Labrune, présent en Corse pour ce match, s'est exprimé devant notre caméra.
Quel est le message du Président ?
Vincent Labrune : "Le message, je ne sais pas... On vient de perdre notre 4e match consécutif. Le constat est qu'on ne marque pas de but, c'est donc compliqué de gagner des matchs... On ne marque pas dans les temps forts et on prend un but sur chacun de nos temps faibles, sur la première occasion de nos adversaires. On n'a pas de réussite en ce moment, mais il ne faut pas baisser la tête. Ça va tourner, c'est obligé. L'envie et la motivation étaient là, là-dessus je n'ai rien à leur reprocher. On a un match importantissime, excitant, mardi à Milan. C'est une autre compétition, on a gagné le match aller donc y va avec beaucoup d'envie, de conviction et de volonté."
C'est fini pour le championnat ?
V.L. : "Le championnat est la priorité des priorités quand on joue à l'Olympique de Marseille. Le classement final est essentiel, car c'est ce qui nous fait vivre, c'est notre pain quotidien. Là on perd, évidemment c'est décevant. Je pense à nos supporters, notamment aux 200 qui ont fait le déplacement en bateau. Oui, c'est triste, oui c'est dur, mais c'est dans ces moments-là qu'il faut rester soudé. L'OM est une famille, il n'y a pas de sinistrose chez nous, il n'y a pas d'engueulade dans les coulisses. On va s'accrocher, c'est comme ça qu'on arrivera à quelque chose en fin de saison."
Votre entraîneur garde votre confiance ?
V.L. : "Il n'y a pas de décision. Ce n'est pas une question qui se pose. L'entraîneur est l'homme de la situation, il a le plus beau palmarès du football français, tout ce qu'on a gagné à l'OM c'est à lui qu'on le doit. On a des challenges excitants. C'est dur, mais il ne faut pas céder à l'abattement. On fera les comptes à la fin, comme on dit, c'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens !"