Labrune à la recherche de la taupe ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 01/11/2013 à 15:07
Le président marseillais tenterait de savoir qui a répandu la fausse rumeur selon laquelle l'OM aurait contacté Frédéric Antonetti.
Malgré le soutien apporté à Élie Baup par son président et son directeur sportif après la défaite face à Reims, la rumeur faisant état de contact entre l'OM et Frédéric Antonetti a été lancée sur les ondes de RMC en début de semaine.
Une rumeur qui a eu le don d'irriter la direction marseillaise. Ainsi, José Anigo est monté au créneau dans la foulée lors d'une interview accordée au site officiel du club : "Quand la période est compliquée, comme aujourd’hui, certains médias sortent des informations tout aussi surprenantes. Elles sont évidemment relayées par d’autres sans qu’aucun ne prenne le soin d'en vérifier la crédibilité. Tout est erroné. C’est vraiment triste pour cette profession. C’est une nouvelle forme de déstabilisation injuste et déloyale. Encore des rumeurs véhiculées pour fragiliser le club."
Dans le sillage de son directeur sportif, le président Vincent Labrune n'aurait lui aussi que très peu gouté à ces fausses rumeurs. À tel point que le dirigeant marseillais serait à la recherche de la taupe qui aurait laissé sortir cette information, indique le quotidien La Provence. Comme Anigo, Labrune soupçonne une volonté de nuire au club.
Pour sa part, Élie Baup, le principal intéressé, est revenu sur le soutien qu'il a reçu de la part de ses dirigeants : "Je suis tous les jours en contact et en discussion avec le président et José Anigo. Ils sont proches de l'équipe. Par rapport aux rumeurs et à tout ce qui peut être dit, il me soutiennent de manière forte et publique. Mais ce qui est important, c'est ce qui se passe tous les jours, on est ensemble et on a envie de renverser cette situation et d'avancer. On ne sort pas de notre projet. Quelque part, que publiquement ils l'affirment, c'est très bien, super. Je les remercie. Je n'ai pas besoin qu'ils aillent le dire, mais peut-être que vous, les gens avez besoin de l'entendre. Mais ce qui se passe tous les jours dans le travail, c'est ce qui est dit."