La propriétaire du club Margarita Louis-Dreyfus était présente ce mercredi au Vélodrome. Avec Vincent Labrune, elle a réagi devant notre caméra.
La propriétaire du club Margarita Louis-Dreyfus était présente ce mercredi au Vélodrome. Avec le président Vincent Labrune, elle a réagi devant notre caméra.
C'est une déception pour vous ce soir ?
Margarita Louis-Dreyfus : "Ce soir on est déçu, mais ce n'est pas fini. Pour moi la situation en championnat est quelque chose de plus important. C'est compliqué, mais ce n'est pas fini. Donc j'espère et j'ai toujours beaucoup de confiance en Didier et en notre équipe."
Vincent Labrune : "Il faut se battre sur tout. Avec Margarita, on l'a dit depuis un an, ce qui nous intéresse c'est la pérennité du club et sa compétitivité, on y travaille pour l'année prochaine."
Il semble y avoir une désaffection du public pour l'OM...
V.L. : "Il y avait 94% de taux de remplissage ! On a perdu 2-0 aussi... Mettez-vous à leur place. Il y a plusieurs facteurs : la multiplication des matchs, la crise sportive réelle de résultats, la crise économique dans la ville. La série de mauvais résultats depuis deux mois fait que c'est difficile pour les gens. Ils n'ont pas l'habitude ici, ils n'ont pas perdu des matchs comme ça depuis 30 ans. On a fait ce qu'on a pu ce soir, on n'est pas passé loin. On ne leur en veut pas, ils sont avec nous. L'Olympique de Marseille de toute façon est une institution. Il n'y a personne qui la mettra à terre, ni les journalistes, ni les supporters, ni les anciens présidents ou les gens qui parlent (NDLR : il fait notamment allusion aux récentes déclarations de Bernard Tapie qui a remis en cause "les présidents fantoches" de Ligue 1). Il n'y a rien de plus fort que l'OM, c'est ce que je veux dire ce soir."
La priorité reste le championnat ?
V.L. : "Évidemment que c'est notre priorité, ça l'a toujours été. Ça n'empêche pas de rêver et d'essayer de faire le meilleur parcours possible en Ligue des champions, comme on l'a fait. Ça n'empêche pas d'essayer de vouloir gagner des titres, ce qu'on a essayé de faire toute l'année. On est la seule équipe en Europe qui jouait sur les 4 tableaux jusqu'à la semaine dernière. On est obligé aussi à Marseille de vendre du rêve, de l'émotion. On a essayé de jouer, on perdra peut-être tout. Mais c'est la vie, on ne peut pas gagner tous les ans. Et si on ne gagne pas cette année, on gagnera l'année prochaine."