Cette saison, l'OM a fait le pari de la jeunesse pour compléter son effectif professionnel. Tour d'horizon sur cette nouvelle politique.
Cette saison, l'OM a fait le pari de la jeunesse pour compléter son effectif professionnel. La baisse drastique de la masse salariale et la nouvelle politique du club font des Minots les titulaires de demain en équipe première. "On est entré dans une nouvelle ère. Ils savent qu’ils ont une place, on espère tous avoir une équipe 100% marseillaise, mais ça, c’est un rêve" a d'ailleurs avoué Henri Stambouli, le directeur du centre de formation sur Canal+ dimanche soir.
Ils étaient douze au premier stage à Crans-Montana, et même si leur nombre s'est progressivement réduit au sein du groupe, les Minots ont toujours les crocs pour se faire une place au sein des 18 de l'équipe première : "Ils sont très investis, il faut même parfois les canaliser, car ils se tirent la bourre entre eux. Ils sont vraiment motivés. Ils ont envie de bousculer les choses, et ils sentent qu’il y a quelque chose à faire cette année" a confié Rod Fanni sur le plateau du Canal Football Club dimanche.
Parmi les joueurs du centre de formation du club, Rafidine Abdullah est celui qui est le plus à même de se faire une place au sein du collectif phocéen. Titularisé en Europa League, le milieu de terrain fait peu à peu son trou dans l'équipe. Durant cette trêve internationale, il était avec l'équipe de France U19, dont fait également partie Larry Azouni, autre milieu formé à l'OM. D'ailleurs, le sélectionneur des U19, Francis Smerecki, ne tarit pas d'éloges sur Abdullah, comme il l'a confié à La Provence du jour : "Le temps passé au contact des pros lui a fait beaucoup de bien, ça lui a permis de progresser très vite. Et c'est un garçon irréprochable sur le plan de la mentalité, toujours à l'écoute, très travailleur" a commenté Smerecki.
Dorénavant, le plus difficile commence. Pour ces Minots, il faudra encore et toujours travailler. Et pour que le pari entrepris par l'OM soit payant, ces jeunes joueurs et leurs futurs successeurs devront encore progresser et confirmer les espoirs placer en eux. Et c'est bien là la tâche la plus difficile qui s'annonce pour les formateurs.
> Retrouvez dans la vidéo ci-contre, l'avis d'Élie Baup, Charles Kaboré et Jordan Ayew sur Rafidine Abdullah.