La pelouse, le huis clos, l'arbitrage : les Bastiais avaient le choix des excuses après leur défaite contre l'OM.
La pelouse, le huis clos, l'arbitrage : les Bastiais avaient le choix des excuses après leur défaite contre l'OM. Toifilou Maoulida avait déjà plongé dans la brèche (lire : Maoulida s'en prend à l'arbitrage), son coéquipier Julian Palmieri l'a suivi :
"Quand l'arbitre vient nous dire à la fin du match je suis désolé si je me suis trompé... c'est dommage d'avoir affaire à ce genre de remarque... on se met le cul par terre et il ne nous siffle pas le penalty, alors qu'une minute plus tard, il en siffle un pour l'OM. C'est peut-être plus facile à huis clos pour les arbitres..."
Pour le latéral gauche du Sporting, l'OM ne mérite pas forcément sa victoire : "Je ne sais pas si c'est le meilleur qui a gagné. Ils ont plus d'occasions que nous, ils ont produit du beau jeu en première mi-temps, mais franchement ils ne m'ont pas plus impressionné que ça. On les a pas mal bougés à la fin, ils étaient tous derrière, sauf Gignac."
Son entraîneur Frédéric Hantz a fait preuve de plus de discernement, même si le sentiment de colère prédomine dans son discours : "C'est une grosse déception. Ce sont des matchs déstabilisants par rapport à l'environnement, à la manière dont le match se déroule, à l'état du terrain... C'est plus que de la frustration, c'est de la colère par rapport à tous ses événements. Après, l'OM a très bien débuté, ils nous ont mis beaucoup en difficulté offensivement. On a su corriger ça, mais c'était trop tard."