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Interview

La fatigue intellectuelle de fin de match

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 18/11/2012 à 18:15

La fatigue intellectuelle de fin de matchLa fatigue intellectuelle de fin de match

À Bordeaux, où l'OM a souvent cédé en fin de partie, les Olympiens tenteront de corriger les errements des deux derniers matchs dans ce domaine.

Elie Baup et Souleymane Diawara évoquent les fins de matchs difficiles de l'OM.

Élie, quelle analyse faite-vous de ces fins de matchs manquées de la semaine passée ?

Élie Baup : "Je pourrais en parler pendant des heures. Un but sur quatre est marqué dans le dernier quart d'heure sur la saison passée. Ce sont les statistiques. Le dernier quart d'heure est déterminant, on peut marquer, mais aussi prendre un but. Ça continue cette saison. Il faut cette vigilance et cette concentration. Dans les prises de décisions, pour une attitude collective par rapport à un type de situation, il y a l'analyse visuelle, la prise d'information. Il faut donner une réponse par rapport au jeu, les partenaires, l'adversaire, quand il y a une forme de fatigue par rapport au match, on a un peu plus de mal à prendre en compte tous ces paramètres. Il y a une hiérarchie qui se fait dans l'analyse, c'est inconscient parfois, mais parfois on ne fait une réponse que par rapport au ballon. C'est là om l'on se retrouve en difficulté. C'est ce qui s'est passé sur les longues trajectoires, où l'on ne prend l'information que sur la trajectoire du ballon. La fatigue intellectuelle ne permet pas d'avoir toute l'analyse, avec les partenaires, les adversaires, le périphérique."

Souleymane, comment tu expliques que vous n'arriviez pas à tenir le score en fin de match ?

Souleymane Diawara : "Peut-être qu'on croit que le match est fini ou on se déconcentre un peu. Contre les Allemands, on mène 2-1 et on cherche à aller marquer le troisième but, alors que 2-1, ça suffit amplement. On est à Marseille, on a besoin de toujours faire plus, mais parfois il faut se contenter de ça. On a voulu marquer le troisième et on prend un contre à la dernière minute. Face à Nice, je ne vois pas comment on a pu se faire remonter au score, alors que le match était à notre portée. Peut-être qu'on paye aussi de ne pas avoir mis toutes les occases que l'on s'est procurées."

Il est temps qu'une défense type se dégage ?

S.D. : "Oui, dans une équipe, la défense est très importante. Il ne faut pas qu'elle soit tout le temps modifiée, il faut trouver un équilibre. C'est presque la moitié de l'équipe. Si on est bien défensivement, c'est plus facile de gagner des matchs. Il faut trouver quatre défenseurs et essayer de ne plus les bouger."