La défaite face à Naples mardi soir a de nouveau mis en évidence certaines lacunes de la formation marseillaise déjà entrevues cette saison.
La défaite face à Naples mardi soir a de nouveau mis en évidence certaines lacunes au sein de la formation marseillaise, déjà entrevues à l'occasion de plusieurs rencontres.
Lors du dernier Talk Show, notre consultant Fabrice Celeschi pointait du doigt deux problèmes cruciaux : "Quand on rencontre de grosses équipes, ce n'est quand même pas normal qu'on ne soit pas un peu plus guerriers que ça sur le terrain. Si on ne rentre pas avec cet état d'esprit, c'est fini. L'autre gros problème est tactique. Notre bloc qui faisait notre force l'année dernière est trop étiré."
De son côté, René Malleville mettait en évidence, le manque de combativité de l'équipe olympienne. Un reproche déjà formulé sur certaines rencontres cette saison par de nombreux supporters : "Qu'on perde parce que l'équipe d'en face a été plus forte d'accord, mais pas de cette façon lamentable. Il y a eu un manque d'engagement, de conscience professionnelle, de courage, de hargne."
Si l'OM s'est incliné face à la formation transalpine, la valeur intrinsèque de l'équipe marseillaise est-elle vraiment si inférieure au Napoli ? Pour Romain Canuti, le doute subsiste : "Pour savoir si on était au niveau, il aurait fallu être à 100%, afin de pouvoir s'étalonner. Là, ce n'est pas le cas."
Enfin, pour Julien Mariani, c'est Élie Baup le principal responsable de la déroute marseillaise : "Ce match a mis en évidences les lacunes de Baup. Pourquoi attendre la mi-temps pour faire certains changements. Thauvin a apporté du pep's avec son entrée, pourquoi attendre le dernier quart d'heure pour le lancer ? Il y a des choses qu'on ne comprend pas."