L'OM face au pressing des adversaires

Rod Fanni expliquait vendredi que le pressing plus haut des adversaires gênait l'OM dans la construction du jeu. Les équipes qui jouent contre la formation phocéenne se sont adaptées au schéma tactique olympien.

Pourtant, Marcelo Bielsa, ne semble pas vraiment de cet avis : "Au contraire, c'est quelque chose qui nous favorise. Quand l'équipe adverse joue plus proche de notre but, il y a plus d'espaces pour attaquer. Quand c'est le contraire qui se passe, les espaces se réduisent. Le match à Nice a été un exemple de cela. La première mi-temps, l'adversaire a joué plus proche de notre camp, et grâce à cela, on attaquait mieux, parce que la défense adverse avait trente mètres derrière elle à couvrir. En deuxième mi-temps, quand c'est le contraire qui s'est passé, ça a été plus difficile pour nous d'attaquer. Comme notre idée première de notre jeu, c'est l'attaque, nous préférons que les espaces soient plus grands pour pouvoir attaquer. Et pour cela, il est nécessaire que l'adversaire avance dans notre camp."