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Interview

L'OM et la taxe des 75%

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 04/04/2013 à 11:33

L'OM et la taxe des 75%L'OM et la taxe des 75%

L’entraîneur marseillais explique les dangers de la mesure que pourrait appliquer le gouvernement aux clubs de football français.

Depuis quelques jours, le milieu du ballon rond est secoué par l'annonce du gouvernement français d'appliquer la taxe des 75% sur les revenus excédant 1 million d'euros aux clubs de football de l'hexagone.

Directement concerné par la mesure, puisque son effectif pourrait être décimé en cas d'application, Élie Baup a évoqué le sujet, expliquant que cette taxe représentait un danger pour le football français : "C'est une situation plus que délicate. C'est vraiment très dur à comprendre et à accepter, même si on sait à titre individuel qu'il y a un problème européen et qu'on doit être quelque part solidaires. Mais cette situation est exagérée. C'est quelque chose qui va mettre en péril la continuité sportive dans nos clubs."

S'il reste d'accord sur le principe de solidarité, le coach marseillais met en garde contre les effets pervers de la mesure : "Le football en terme de spectacle est une soupape pour une société, car cela permet de canaliser les uns et les autres sur quelque chose qui reste sain. Il faut que le spectacle soit de qualité, et qu'il permette cette canalisation pour la société. Donc il n'y a pas à démolir ce qui fait le spectacle, à savoir la qualité du jeu et les joueurs de qualité. Car ces joueurs ne seront plus dans notre championnat si cette taxe est vraiment appliquée."

Peut-être un moyen de s'appuyer sur les jeunes ? "Chaque club va devoir trouver sa stratégie pour rester performant sur le terrain" avance Baup.

De son côté, Benoît Cheyrou est plus discret sur le sujet : "Je ne me prends pas la tête avec ça. Il y a des annonces qui ont été faites il y a déjà un an de ça, pendant les élections. Tant qu'il n'y a pas une loi qui sort ou quelque chose d'écrit... Ce n'est pas ma préoccupation première, loin de là. Sur le principe il y a un président qui est là pour faire ce qu'il a promis, après, je n'ai pas très envie de me mêler de politique."