L’entraineur de Francfort Oliver Glasner évoque le match contre l’OM ce mardi soir en Ligue des Champions.
L'entraineur autrichien de Francfort Oliver Glasner a poussé un gros coup de gueule le week-end dernier après la défaite à domicile de son équipe face à Wolsburg (0-1). L'Eintracht a connu une semaine difficile car ce revers en Bundesliga faisait suite à la lourde défaite mardi en Ligue des Champions face au Sporting Portugal (0-3). Avec un bilan toutes compétitions confondues de 4 défaites, 2 nuls et 3 victoires, Francfort connait un début de saison compliqué. Les Allemands ne débarquent donc pas en confiance au Vélodrome.
"Il faut que je secoue mes joueurs, sinon nous allons connaitre une désillusion supplémentaire à Marseille" prévient le coach autrichien qui doit faire en plus avec les blessures de ses deux latéraux gauche Luca Pellegrini et Christopher Lenz. Ce qui pourrait pousser Glasner à aligner une défense à trois contre l'OM, avec le vétéran japonais Makoto Hasebe (38 ans) possible titulaire. L'absence de l'habituel capitaine Sebastian Rode pèse également beaucoup sur le rendement de l'équipe allemande : c'est depuis sa blessure que Francfort a aligné ses deux défaites contre le Sporting et Wolsburg. Heureusement pour l'OM, Rode sera de nouveau forfait ce mardi soir, malgré son retour à l'entrainement.
Que pensez-vous de cette équipe de l’OM ?
Oliver Glasner : "C’est une équipe très forte. Ils sont en tête de la Ligue 1 avec le PSG. Contre Tottenham jusqu’au carton rouge ils ont fait jeu égal, ils ont très bien joué, avec un pressing très haut. Ils jouent avec une structure de jeu claire, bien identifiée en 3-4-2-1. Il faut arriver à contrôler Payet et Guendouzi en soutien de l’attaque. On s’attend à une partie intense, mais on est content de jouer ce match."
C’est un match classé à haut risque, avez-vous un message à adresser aux supporters ?
Oliver Glasner : "C’est toujours le même message : on veut assister à une fête du football, pacifique, dans ce superbe stade, avec deux grandes équipes qui ont toutes les deux une histoire."
Est-ce que vous craignez l'ambiance du Vélodrome ?
Oliver Glasner : "Non cela peut nous motiver. D'ailleurs, notre bilan est meilleur à l’extérieur qu’à domicile. Contre West Ham (l'an dernier en demi-finale de l'Europa League), il y avait 57000 supporters adverses et 3000 de chez nous, mais on s’est bien imposé."