Benoît Cheyrou et Élie Baup répètent à l'envie que la nouvelle configuration du Vélodrome n'aide pas l'équipe contre les petites équipes.
"Tous les ans on nous parle de ça, quand on a de mauvais résultats face aux équipes qui luttent pour le maintien". Lorsque Benoît Cheyrou fut lancé sur le plateau du Canal Football Club sur le fameux "syndrome du Vélodrome" dimanche soir, sa première réaction fut logique. Certes, l'OM a abandonné 15 points à domicile cette saison. Mais il faut remonter à la saison 2006-2007 pour retrouver un exercice où les Olympiens ont été plus performants à domicile que hors de leurs bases.
Une mauvaise habitude donc, qui s'amplifie cependant avec les travaux selon le milieu de terrain. Depuis le début du chantier, à l'été 2011, l'OM est en effet à moins de 50% de victoires à domicile en Ligue 1 (16 victoires, 10 nuls, 7 défaites). "C'est sûr que les travaux ça gâche un peu la fête. C'est pas agréable pour les joueurs, pour les supporters. J'ai eu la chance de connaître le Vélodrome avec 60 000 personnes tous les week-ends. Donc là même pas 30 000 c'est décevant pour tout le monde. Maintenant, les travaux vont nous faire un beau stade, et on espère tous être là pour y connaître de bons moment" commente Cheyrou.
Son coach avait fait le même constat vendredi soir après le match nul contre Ajaccio : "La construction du stade depuis le début de la saison, ce n'est pas le vrai Vélodrome, c'est un stade en travaux, ce n'est pas du tout la même ambiance, c'est une évidence. Après on ne va pas attribuer nos performances à l'ambiance mais c'est vrai qu'il n'y a pas une grosse pression qui s'exerce sur l'adversaire" (voir la vidéo à partir de 1min26).