Kyril Louis-Dreyfus au secours de Labrune

Il n'a que 17ans, et cela est censé être une première dans l'exercice de l'interview. Pourtant, Kyril Louis-Dreyfus, fils de Margarita et Robert, grand fan de l'OM, a déjà saisi tous les préceptes de la communication. Il y a 18 mois, il s'était fait connaître des supporters de l'OM avec une phrase dans la biographie d'Elsa Conesa consacrée à sa mère : "Si tu vends le club, je te le rachète" (voir ici). Dans un entretien accordé à France Football ce mardi, il raconte sa passion pour le club et toutes les folies qu'il a déjà faites pour venir assister à une rencontre au Vélodrome. 

Il revient également sur le conflit qui a opposé Vincent Labrune à Marcelo Bielsa. Et pour lui, le traitement médiatique de la conférence de presse de l'Argentin a été plus choquant que les propos qui s'y sont tenus : "J’espère qu’on ne les opposera pas à nouveau en cas de mauvais résultats. J’ai vu les réactions. Quand l’OM gagne, c’est Bielsa, quand l’OM perd, c’est Labrune. Alors que tout dépend, en premier lieu, des joueurs. C’est un vrai scandale, et je l’ai répété à Vincent pendant sa semaine de vacances en Sicile. J'espère qu'on lui rendra le crédit qui lui revient si l’OM brille".

Le jeune millionnaire semble tenir en haute estime l'homme de confiance de la famille, le qualifiant de génie, de plus grand président de Ligue 1. Et alors qu'on l'a souvent annoncé à ce poste dans le futur, Kyril assure qu'une nuit dans la demeure de Vincent Labrune en juillet à observer le stress que peut procurer le mercato l'a vacciné : "Si un jour je travaille avec l’OM, ce ne sera qu’en tant qu’actionnaire impliqué, pas en qualité de président. C’est trop stressant, trop prenant, de diriger un club de foot au quotidien".