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Interview

Kondogbia : "on doit faire qu’un avec Hojbjerg"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 26/08/2024 à 00:30

Kondogbia : "on doit faire qu’un avec Hojbjerg"Kondogbia : "on doit faire qu’un avec Hojbjerg"

La réaction de Geoffrey Kondogbia après le match nul contre Reims (2-2).

C'est forcément une déception, ce résultat alors qu'en première mi-temps, on avait la sensation que vous aviez un peu le match en main.

Geoffrey Kondogbia : Ouais, légère déception au niveau du résultat. Je pense qu'on mérite quand même de mettre plus de buts, surtout en première mi-temps. On sait comment est le football, on n'a pas su creuser l'écart et après, on s'est fait punir sur ce côté-là.

Qu'est-ce qui s'est passé à la mi-temps ? On vous a retrouvés en début de deuxième mi-temps un petit peu moins bien. Reims avait un peu changé son fusil d'épaule, il y avait beaucoup plus d'agressivité. On a vu pas mal de passivité dans les dix premières minutes de votre côté.

G.K : Non, je pense que, comme toutes les équipes, il y a aussi des temps faibles à gérer. En ce qui nous concerne, on les a un peu moins bien gérés, donc on l'a payé cash. Ça fait partie du football. Je pense qu'on a maîtrisé le match la majeure partie du temps, donc c'est surtout ça qui est dommage. On aurait pu gagner ce match.

Tu as eu des occasions, dis-nous un peu quelles étaient tes consignes dans cette association avec Pierre-Emile ? Est-ce qu'il y en avait un qui devait monter plus que l'autre ? Est-ce qu'il y en avait un qui avait des rôles dans le jeu, des zones à trouver en priorité ?

G.K : Non, je pense que la consigne principale était d'être connectés. Il faut être connectés avec et sans ballon. C'est le mot d'ordre de cette équipe. C'est ce qu'on a essayé de faire, de se comprendre. Le coach le dit souvent, que lui et moi devons être comme un seul joueur. Donc c'est vraiment essayer d'avoir cette connexion, de sentir ce qui va se passer, sa prise de décision est moins pareille. C'est ce qui nous a souri sur le premier but. Donc c'est comme ça qu'on travaille et on va essayer de progresser dans ce sens-là.

Tu en as une balle quand même pour revenir à 2-2. Qu'est-ce qui se passe ? Tu veux frapper très fort et ça passe sous la barre mais malheureusement ce n'est pas cadré ?

G.K : Je pense que j'ai manqué un peu de calme, de sang-froid d'attaquant. Je pense que je peux me calmer sur cette action-là et faire mon choix avec plus de tranquillité. À ce moment-là, ce n'est pas chose faite. Voilà, le football est fait de ces moments où l'on doit prendre une décision très vite, en une fraction de seconde. Et je pense que je n'ai pas su prendre la bonne décision.

En parlant d'occasions, il y en a eu beaucoup en première période, notamment pour Elye Wahi. Dans quel état était-il ?

G.K : Non, c'est sûr qu'en tant qu'attaquant, ce qu'on veut, c'est marquer. Donc je pense qu'il était légèrement déçu. Mais c'est logique, c'était sa première au Vélodrome. Donc il tenait à marquer. Comme je dis souvent, le plus important, c'est de se procurer des occasions, et il s'en est procuré pas mal aujourd'hui. Je pense que c'est le plus important et c'est encourageant pour la suite.

Toi qui étais là l'année dernière, comment juges-tu tes nouveaux coéquipiers, cette nouvelle équipe de l'Olympique de Marseille ? As-tu l'impression qu'il y a un potentiel plus fort que l'année dernière ?

G.K : Je pense que c'est au niveau de l'énergie. Il y a une bonne énergie, les joueurs qui sont arrivés sont venus avec beaucoup d'enthousiasme. C'est sûr que ça apporte une énergie positive. Aujourd'hui, on essaie de travailler tous ensemble pour l'objectif principal : amener l'OM au plus haut niveau possible.

Autant il ne fallait pas s'enflammer la semaine dernière, autant il ne faut pas sombrer dans le catastrophisme après ce match nul, même si c'est une contre-performance de faire match nul à domicile ?

G.K : Oui, après nous, on est des joueurs de foot, donc il faut essayer, même si c'est très difficile, de séparer le score du contenu. Il faut avoir un juste équilibre. À Brest, on a marqué assez rapidement, ça n'a pas été le cas aujourd'hui et automatiquement, on se retrouve après dans une situation où on se demande ce qu'il faut faire : est-ce qu'on doit attaquer, continuer, ou est-ce qu'il faut faire attention pour ne pas encaisser de buts ? Je pense que ça, ça nous a mis un peu en difficulté au début de la deuxième mi-temps. Donc voilà, ce sont aussi des situations à gérer avec énergie et surtout avec confiance.

Il reste quelques jours de mercato. Tu as dit que le résultat change parfois tout dans le football. Est-ce que ce qui vient de se passer, cette contre-performance, ce sont deux points qui s'envolent. Cela peut-il changer des choses, te concernant, dans les derniers jours ? Ou es-tu serein pour les jours à venir ?

G.K : Bon, après, je ne pense pas que ce soit une question qui me concerne. Au niveau du mercato, ce n'est pas moi qui prends les décisions. Donc, après, pour nous, le plus important, comme je dis souvent, c'est le quotidien, c'est tous les jours. Progresser, donner le maximum, avoir cette énergie de porter l'Olympique de Marseille le plus haut possible. Il n'y a que ça qui compte. Donc nous, on se concentre sur le boulot.