Kondogbia : "les résultats, c'est souvent une conséquence d'un travail sur le long terme"

Geoffrey, on peut le dire, le contrat est rempli ?
Geoffrey Kondogbia : Notre objectif, c'est de gagner le maximum de matchs. Là, on savait que c'était un match à élimination directe. Il fallait faire tout notre possible pour gagner ce match et continuer cette série qui est plus que satisfaisante.

C'est une compétition qui vous fait envie ? Parce que l'OM ne l'a pas gagnée depuis très longtemps quand même.
G.K : Toutes les compétitions nous font envie. Nous, on essaie de mettre en place quelque chose d'ambitieux. Forcément, on participe à la compétition, donc on se doit d'être ambitieux et d'aller le plus loin possible.

Je me souviens, Geoffrey, il y a quelques semaines, on t'avait demandé s'il y avait de l'inquiétude après certains mauvais résultats. Tu nous avais dit non, que ça travaillait, que ce que vous faisiez, ça avançait. On voit vraiment les résultats depuis la trêve de novembre. Il y a des résultats, il y a du contenu. Est-ce que c'est sur ça que vous vous appuyez pour faire un bilan de la première partie de saison ?
G.K : Non, je ne pense pas. Les résultats, c'est souvent une conséquence d'un travail sur le long terme, comme je l'avais dit la dernière fois, et je le répète aujourd'hui. Ce n'est pas parce qu'on a des résultats positifs, mais parce qu'on est plutôt contents du travail qu'on fait au quotidien. Et parfois, on voit qu'à la longue, on obtient les résultats.

Quand tu as dit que c'était le stage de Mallemort, c'était peut-être ça qui a tout déclenché ?
G.K : C'est sûr que quand on est ensemble, en groupe, et qu'on se retrouve, qu'on apprend à se connaître dans l'intimité, on sait qu'il y a des joueurs qui sont arrivés après aussi. Donc, c'était important d'apprendre à se connaître et de se retrouver. C'est sûr que ça a été vraiment un aspect positif.

Je me souviens, en janvier dernier, tu avais vu un jeune Brésilien arriver sur la pointe des pieds, Luis Henrique. Aujourd'hui, il prend de plus en plus de place. Comment tu juges cette évolution ? Parce qu'elle nous surprend tous.
G.K : La confiance, se sentir bien. Les qualités, je pense qu'il les a toujours eues. Ceux qui vivent et partagent son quotidien connaissent les qualités d'un joueur. Après, les exprimer, ce n'est pas tous les jours facile. Aujourd'hui, on sent qu'il est bien. Donc, ce qu'on lui souhaite, c'est que ça dure le plus longtemps possible, d'abord pour lui et pour nous.

C'est l'heure des vacances mais aussi du mercato. Est-ce que vous, personnellement, vous vous sentez concerné ?
G.K : Nous, le plus important en tant que joueurs, c'est de donner le maximum. C'est ce qu'on essaie de faire au quotidien. Notre responsabilité, c'est de donner le maximum.