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Interview

Kondogbia : "Je sens une équipe investie"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 17/02/2024 à 15:47

Kondogbia : "Je sens une équipe investie"Kondogbia : "Je sens une équipe investie"

Geoffrey Kondogbia était présent en conférence de presse cet après-midi avant le déplacement à Brest.

Avez vous peur de gagner ?

Geoffrey Kondogbia : Je pense que cela peut être un peu un mélange de tout. Je ne suis pas sûr si c'est le mot juste, mais ce qui est certain, c'est qu'il y a eu un mélange de différents éléments, peut-être un peu de maîtrise et de sang-froid à certains moments. Je dirais davantage dans ce sens.

 

Ounahi a joué en pointe basse et toi en relayeur. Où te sens tu le plus à l'aise de ton côté ?

G.K : Non, comme je l'ai déjà dit souvent, honnêtement, je n'ai pas de préférence. Après c'est toujours pareil, c'est selon l'animation, comment l'équipe se comporte quand on a le ballon et quand on n'a pas le ballon, et qu'on affronte aussi surtout. Donc ça peut pas mal varier. Mais très honnêtement, je n'ai pas de préférence.

 

Est-ce qu'un événement comme la volonté de la direction de faire partir Clauss a eu des répercussions sur le groupe ?

G.K : D'abord, premièrement, je ne sais pas si c'était le cas. Après, ce qu'on a lu, nous on n'a pas toutes les informations par rapport à ça. Ça c'est la première chose. Et après la deuxième chose, non, comme je dis, je pense que c'est un peu tout. Vous savez, on a beau dire plein de choses, mais le football c'est une réalité et il faut le jouer. Donc la réalité c'est que pour gagner un match, on a besoin de pas mal d'éléments et à un certain moment on a manqué de sang froid par exemple, un peu de maîtrise aussi. Chaque match a eu son histoire donc je pense que c'est plus global que ça que de s'arrêter à quelque chose de précis.

 

Où en es tu physiquement ? 

G.K : En tout cas là je me sens bien. Physiquement je me sens plutôt bien. Après voilà j'espère pouvoir enchaîner. C'est vrai que je n'ai pas été aidé ces derniers temps. Maintenant il faut l'accepter. Ça fait partie du football. Il y a des moments où on se sent très bien et d'autres moments où on passe par ce genre d'épreuves. Donc avec réalité j'essaie de donner le maximum pour pouvoir enchaîner et essayer de sortir de cette situation.

 

Comment tu vis les moments où tu n’es pas dans l‘équipe ?

G.K : En tant que compétiteur c'est toujours difficile, même si quand on regarde j'ai quand même pas mal joué cette saison, mais un compétiteur comme moi veut jouer tous les matchs, veut être sur le terrain, veut aider, veut gagner. Donc forcément, c'est assez frustrant maintenant. C'est la réalité du football. Donc dans toute situation, il faut s'adapter et essayer de prendre toutes les mesures pour pouvoir améliorer la situation.

 

Avec ton expérience, quand tu vois la tournure que prend cette saison, es-tu inquiet ?

G.K : Non, je ne suis pas du genre à être quelqu'un d'inquiet. Je pense que l'espoir c'est très important. Surtout qu'aujourd'hui on a encore pas mal de choses à jouer. Je suis rempli de beaucoup d'espoir et de confiance. Après c'est sûr qu'on ne va pas se voir la face, il y a des choses à améliorer et assez vite. On est conscients de nos réalités. J'ai encore cette confiance qui me permet de dire qu'on va essayer d'inverser cette tendance parce qu'on est encore dans la course pour toutes les compétitions.

 

Comment s’est passé l’entrainement d’aujourd’hui ? Est-ce que tu sens que vous avez débloqué des choses?

G.K : Non, pas spécialement, ça a été un entraînement classique. Vous savez, moi, ce que je regarde dans l'effectif, c'est qu'il y a un très bel état d'esprit. Honnêtement, on s'entraîne plutôt bien. Je sens une équipe investie, des coéquipiers impliqués, donc ça a suivi son cours. Je pense qu'il faut... le plus important c'est ça, c'est le quotidien. Le quotidien c'est ce qui te permet d'avoir des résultats, que ce soit aujourd'hui, demain ou après-demain. Donc c'est vraiment une chose sur laquelle on doit s'appuyer tout en essayant d'améliorer ce qui nous manque.

 

Comment mentalement on se remet de cette période qui est compliquée, où vous êtes forcément déçus, comment on se remet dans le bain rapidement après un match comme on a eu jeudi et se dire ok on passe à autre chose et vraiment on va de l'avant? Comment on se motive un petit peu dans les vestiaires? Comment vous communiquez sur ça entre vous?

G.K : Je pense qu'on n'a pas le temps déjà. On n'a pas le temps de rester sur un match, sur une prestation, sur un résultat qui nous a plu ou déplu. Les matchs s'enchaînent, les compétitions s'alternent. Donc voilà, on est des compétiteurs comme je l'ai dit précédemment. Ce qu'on veut c'est préparer le match au maximum comme on essaie de préparer tous les autres matchs. On est bien conscients que c'est un match important, oui, ça c'est sûr. Mais voilà, je pense qu'il ne faut pas surjouer. Il faut être conscient de nos réalités, comme je dis. Connaître nos points faibles, nos points forts et les travailler. Il n'y a que ça qui va nous permettre d'avoir des résultats. Le reste, je pense que c'est, comme on dit, c'est de la littérature. Le plus important c'est le terrain et savoir quel est le chemin qu'on doit emprunter pour essayer d'engranger le maximum de victoires. 

Concernant votre coach, est-ce que dans son comportement au quotidien, dans son travail au quotidien, est-ce que c'est toujours le même depuis le début? Ou tu vois quand même qu'il y a eu une évolution ces derniers temps?

G.K : Non, je pense que c'est le même. En plus, je pense que ça fait partie de son ADN, donc c'est pas quelqu'un qui va changer aujourd'hui. Il l'a eu tout au long de sa carrière en tant que joueur. Ça a été un leader, ça a été quelqu'un qui a porté ses coéquipiers vers le haut donc naturellement il le transporte en tant qu'entraîneur. Je pense pas que c'est quelque chose qu'on peut lui enlever aujourd'hui. Et c'est quelque chose dont on a besoin et qui est super important pour un groupe. Jusqu'à présent, de ce côté-là, on est servi et j'espère que ça va nous propulser et nous aider pour la suite.