Kamara : "On ne lâchera pas, c'est sûr"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 30/01/2020 à 02:01
Boubacar Kamara revient sur la victoire contre Strasbourg et sur son but du gauche en fin de match.
Bouba, tu marques souvent contre Strasbourg, tu l'aimes cette équipe ?
Boubacar Kamara : "Je l'aime, c'est un grand mot, mais si on pouvait jouer chaque semaine contre Strasbourg, je prends".
C'est un vrai but de milieu de terrain, non ?
B.K. : "J'ai essayé d'accompagner la dernière action, de tout donner. En fait, je voulais finir l'action pour pas prendre de contre attaque, donc j'ai tiré et c'est contré et ça rentre. Je suis content."
La saison de l'OM est-elle surprenante ?
B.K. : "C'est vrai qu'au vu de la saison dernière, on ne s'attendait pas à faire cette saison, surtout les supporters et même vous (les médias). Surtout avec un effectif très rajeuni et très serré, on a souvent des suspendus, on a eu Flo (Thauvin) qui s'est blessé en début de saison... Donc, on ne partait pas favori, mais on s'est mis tous ensemble, joueurs, staff et supporters, et on voit que ça marche bien."
Vous vous voyez tenir jusqu'au bout ?
B.K. : "Avec notre état d'esprit, on ne lâchera pas, c'est sûr. Oui, je nous vois continuer comme ça. C'est à nous de continuer à faire les efforts et travailler ensemble quoi qu'il arrive".
Avez-vous chambré Bouna ?
B.K. : "Franchement, il est parti de loin quand même ! A l'entraînement, il fait ce genre de trucs. C'est bien qu'il l'ait fait en match avec ce magnifique but qui nous a fait du bien. On l'a un peu chambré, on va dire ça comme ça. Quand il est parti, les défenseurs ne pouvaient plus le toucher sinon il y avait faute, mais moi, j'avais plus peur sur la finition. Mais il a mis une bonne frappe du pied gauche à mi-hauteur, imparable et ça fait but."
Jusqu'à dimanche, on va forcément vous parler de Bordeaux, ça vous gonfle ?
B.K. : "Non, ça ne gonfle pas parce que c'est réel, ça fait 42 ans qu'on n'a pas gagné là-bas, donc on ne va pas se mentir, les chiffres et les années le prouvent. C'est à nous de faire abstraction de tout ça, de bien préparer notre match sans penser à ça et ne pas y aller avec la peur au ventre du résultat, de tout donner et voir ce que ça donne."
Quand tu entends Costil parler trois semaines avant de ce match contre l'OM, ça te pique ?
B.K. : "Non, ça fait rire, parce qu'ils pensent plus à ça qu'à d'autres matchs. Ca fait trois matchs qu'il a dit ça, non ? Ca fait ni chaud ni froid, c'est rien pour nous ça."