José Anigo a accepté de réagir ce samedi dans les colonnes de L'Équipe après la publication des écoutes téléphoniques le concernant.
Après la perquisition de la police mercredi au centre RLD puis la révélation et la publication dans Le Parisien des écoutes téléphoniques le concernant, José Anigo a accepté de réagir ce samedi dans les colonnes de L'Équipe. Il y avoue être très serein.
Concernant le transfert en aout 2010 d'André-Pierre Gignac qui intéresse la justice, le directeur sportif rappelle qu'il n'a joué "aucun" rôle dans ce dossier puisqu'il voulait, lui, plutôt recruter Kévin Gameiro avant que ce transfert ne capote. "Jamais je n’ai fait de deal personnel avec un agent" s'insurge Anigo qui évoque une "blague" pour justifier ses propos à l'agent de Nicolas Nkoulou où il parle d'un transfert surévalué. Et concernant l'argent cash qu'il évoque dans une conversation avec Luc Dayan pour le transfert de Lucho Gonzalez, Anigo rappelle que "cash veut dire en un seul paiement".
À l'image du club qui s'est porté partie civile en expliquant que l'enquête "ne visait pas le club, mais qu'elle s'inscrivait dans le cadre d'investigations concernant d'autres dossiers", Anigo dit ne rien avoir à se reprocher. Et comme souligné par notre consultant Christophe Champy dans le Talk Show jeudi (voir la vidéo), "quels que soient les dirigeants en place, l'OM peut très bien payer un transfert, et ensuite, l'argent peut partir dans tous les sens, sans que le club ne soit impliqué. Tu peux payer un transfert et rémunérer les agents en toute légalité, mais ensuite certains impresarios peuvent faire partir l'argent n'importe où."
Retrouvez l'interview de José Anigo dans L'Equipe de ce samedi dans tous les kiosques. |