"Jordan, le jour où il va comprendre..."

L'Équipe consacre un portrait à Jordan Ayew dans son édition de ce samedi. De sa "jeunesse dorée" au Ghana, au centre de formation à l'OM qu'il ne voulait pas forcément rejoindre ("ça me saoulait, je voulais rentrer, mais mon père a insisté" dit Jordan), à son intégration difficile chez les pros, le parcours du petit frère d'André ("heureusement qu’il est là, sans lui, j’aurais pu faire certains trucs qui m’auraient coûté cher") est disséqué au fil des anecdotes.

Son caractère ténébreux sur le terrain est mis en avant : "Il n’arrive pas encore à bien se contrôler quand ça se tend sur le terrain et il est impatient. Le jour où il va comprendre qu’il ne peut pas faire la différence à chaque action, qu’il faut aussi parfois savoir faire une passe simple, il franchira un palier important" note Guy Stéphan, l'adjoint de Didier Deschamps. Mais pour l'instant, Jordan préfère jouer son jeu : "On me dit souvent ça... Je suis un attaquant. Moi, je ne trouve pas que je porte trop le ballon, mais peut-être vous, de l'extérieur, vous le remarquez" disait-il il y a une semaine (lire ici). "Je suis impatient parce que je suis un compétiteur. Je n'aime pas être sur le banc, mais j'ai conscience d'être à l'OM, c'est un grand club, il y a la concurrence. J'accepte" avait-il ajouté.

Si Jordan a raté l'occasion de briller en tant que titulaire jeudi face à Mönchengladbach, il ne faut pas l'enfoncer, comme l'ont souligné les intervenants du Talk Show vendredi (voir vidéo). En attendant, Jordan poursuit sa boulimie de foot. "Il s’est abonné à un bouquet pour voir Eto’o disputer le Championnat russe" sourit son pote Alexander N'Doumbou. Le Camerounais est surement l'un des modèles de Jordan...

Retrouvez le portrait de Jordan Ayew "Le jeune homme qui ne savait pas sourire" dans L'Equipe ce samedi 27 octobre, dans les kiosques.