Avec six points pris sur ses deux derniers matchs, Valenciennes débarque au Vélodrome avec moins de pression que l'OM qui doit l'emporter.
Depuis le changement d'entraîneur à Valenciennes avec l'arrivée d'Ariel Jacobs en remplacement de Daniel Sanchez, l'équipe nordiste n'a pas quitté la zone rouge (18e et premier relégable avec 17 points), mais elle reste sur deux victoires en championnat, comme l'a souligné José Anigo. "Ils sont allés gagner à Monaco (1-2), ce qui n'est pas facile, et ils ont gagné chez eux (3-2 contre Bastia). On se méfie, car c'est une équipe qui va vraiment jouer sans crainte. Je ne sais pas si dans leur tableau de marche, ils avaient mis des points à Marseille. Pour le nôtre en tout cas, il faut absolument prendre les trois points, afin de pouvoir exister encore en haut et espérer. On n'a pas d'autres choix que de gagner" a martelé l'entraîneur olympien.
On peut donc s'attendre à voir des Olympiens bien plus motivés que contre Lyon en Coupe de la Ligue. Mario Lemina l'assure : "On a envie de prouver à toutes les personnes qui nous ont critiqués qu'on peut repartir de plus belle, et qu'on peut retrouver le jeu qu'on a commencé à créer ces derniers temps. Ça va commencer par ce match contre Valenciennes. On va prouver qu'on peut garder cette intensité au pressing et qu'on peut faire de très bons matchs."
Du côté des visiteurs, on essaye ainsi de mettre la pression sur l'OM. Le coach belge de VA, Ariel Jacobs, s'est exprimé en conférence de presse : "Vous jouez Marseille, qui, de tout temps, a été un grand nom, un club de tradition du football français, et qui, cette saison, faisait partie des deux représentants de la Ligue 1 en Champion's League : je crois que ça en dit suffisamment. Si à ce moment-là, en tant que joueur, vous ne savez pas que la mission sera délicate, mais que d'un autre côté, le fait de jouer chez eux, cet adversaire-là, est une motivation en soi, je crois que vous passez à côté d'un aspect important de votre rôle comme professionnel. Ça ne veut pas dire que si l'on estime que la pression est plus du côté de Marseille, plutôt que chez nous, que d'office il faut dire qu'on va là-bas en bâclant."