Gustavo, Rongier : Eyraud évoque les dernières heures du mercato de l'OM
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 02/09/2019 à 00:45
Jacques-Henri Eyraud a évoqué les dernières heures du mercato, l'ambiance du Vélodrome contre Saint-Etienne et le début de saison de ses hommes.
Président, pouvez-vous faire le point sur la situation de Luiz Gustavo ?
Jacques-Henri Eyraud : "Tout le monde connait l'attachement que j'ai pour ce joueur. Luiz est un grand professionnel. En janvier dernier il avait voulu aller en Chine, il avait reçu une très grosse offre. Je lui avais demandé de rester, ce qu'il a fait. Il s'est toujours comporté comme un grand professionnel sur la 2e partie de saison dernière. Et puis il a reçu une seconde offre et là il m'a vraiment demandé de pouvoir partir. C'est difficile d'avoir un joueur qui souhaite partir ailleurs, et je crois qu'à l'OM on a besoin de joueurs qui veulent porter le maillot. Il l'a fait, et avec quel talent, mais je crois qu'il avait envie de vivre une autre expérience. Il est Turquie, on va voir ce qu'il va se passer, mais il est probable qu'il démarre les prochains jours avec Fenerbahçe. On a trouvé un accord avec le club."
Son départ va entrainer l'arrivée de Rongier ?
JHE : "Il y a des discussions, mais elles ne sont pas arrêtées. On verra. Je crois qu'il n'y a pas d'obligation de recruter un autre joueur. Si on doit continuer avec le groupe tel qu'il est aujourd'hui, on le fera. On a encore 24h. Il peut y avoir un départ de Luiz sans arrivée du côté de l'OM. Nous sommes en contact avec d'autres joueurs. On verra ce qu'il se passera d'ici la fin du mercato. Il n'y a pas de pression particulière sur ce sujet."
Les deux recrues Alvaro et Benedetto montrent de belles promesses ?
JHE : "J'aime bien votre expression : de belles promesses. C'est qu'ont montré Dario et Alvaro. Ils semblent déjà avoir conquis le public. Je crois qu'il ne faut pas s'enflammer. On progresse semaine après semaine. On a un début de championnat contre des équipes difficiles à jouer. Il faut être modeste et humble. Il faut travailler. Il y a un nouveau coach, je crois que les joueurs adhèrent pleinement à sa méthode. Mais il va falloir encore beaucoup de travail pour s'aguerrir et progresser."
L'OM est à deux points des deux premières places, c'est rassurant ?
JHE : "Nous on y croyait. C'est le début du championnat, donc l'idée c'est de ne pas être découragé après une défaite et ne pas s'enflammer après une victoire. Il faut travailler pour essayer d'être le meilleur possible sur le terrain."
Qu'avez-vous pensé de l'ambiance ?
JHE : "Il y a eu trop de fumigènes à mon gout, mais on nous avait promis l'enfer, j'avais lu chez vos confrères que l'atmosphère allait être électrique, que le match serait certainement interrompu... et comme souvent à Marseille, on n'a pas vu ça. Ce qu'on a vu d'abord, c'est une ambiance exceptionnelle comme il n'en existe aucune autre en France. Je trouve qu'on ne souligne pas assez suffisamment. Le spectacle qui était en tribunes, les encouragements étaient magnifiques. Cela a participé, j'en suis sûr, à la performance des joueurs, car ils ont besoin du public, qu'il soit derrière eux. Je suis très heureux de cette ambiance ce soir."