Gignac ne compte pas rester en pointe
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 16/10/2013 à 18:11
Remis de sa blessure à l'orteil, André-Pierre Gignac a des chances de retrouver une place de titulaire à la pointe de l'attaque de l'OM vendredi à Nice.
Remis de sa blessure à l'orteil, André-Pierre Gignac a des chances de retrouver une place de titulaire à la pointe de l'attaque de l'OM vendredi à Nice. "Il reste l'attaquant qui a les meilleures stats et qui a le plus d'efficacité depuis la saison dernière, a rappelé Élie Baup ce jeudi. Et on sait qu'il faut qu'il soit physiquement au top pour qu'il retrouve cette efficacité."
Mais alors que son remplaçant Jordan Ayew s'est efforcé de rester bien dans l'axe sur les matchs qu'il a joués à sa place, sans être plus prolifique, Gignac n'est pas prêt de changer sa façon de jouer, comme il l'a confié dans l'interview accordée lundi à Pierre Ménès pour son blog :
"A Lorient Christian Gourcuff disait que j'étais un attaquant de profondeur, mais aussi et surtout un attaquant de largeur. Et je pense qu'il connait son métier, lance Gignac. C'est sûr que je ne suis pas un garçon qui va rester dos au but. Pour ça, il y a des joueurs comme Bafé (Gomis). Moi j'ai besoin de me balader sur tout le front de l'attaque. Mais c'est faux débat, car si on regarde les 13 buts que j'ai marqués la saison dernière, la plupart ont été marqués dans l'axe."
Il n'empêche, Baup aimerait que Gignac et ses coéquipiers du secteur offensif soient plus présents dans la surface de réparation adverse. "Ce que je voudrais, c'est qu'on rentre plus dans la surface, martèle l'entraîneur de l'OM. Sur les relevés qu'on a après chaque match sur le nombre de ballons touchés, on en touche beaucoup sur les côtés dans les 20 mètres, on est beaucoup présent à droite et à gauche, mais on n'a pas assez de présence à l'intérieur du jeu. Et ça ne vient pas que de la pointe. Dans notre système, on a trois joueurs derrière l'attaquant qui à tour de rôle doivent aussi davantage rentrer dans cette surface. Mais il faut reconnaitre que nos adversaires, connaissant notre manière de jouer, nos automatismes, empêchent ça... C'est pourquoi on travaille sur cet aspect-là."