Gignac : "Les tartes, c'est affectueux"

Plutôt rare quand il s'agit de se présenter devant les micros, André-Pierre Gignac a dérogé à la règle ce vendredi. L'attaquant marseillais s'est prêté au jeu des questions réponses, il a notamment évoqué la nomination de José Anigo, et sa relation avec Élie Baup, que l'on disait tendue

L'état d'esprit semble différent avec l'arrivée de José Anigo ?

André-Pierre Gignac : "Oui, José a remobilisé tout le monde. Il apporte sa grinta. Il y a longtemps qu'il n'avait plus entraîné, donc il a envie de prouver que c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas. Il a apporté un état d'esprit, et sur le dernier match, une maitrise tactique, qui plus est contre Toulouse, qui évolue en 3-5-2 et qui n'est pas facile à jouer. On les a mis en difficulté. Donc pour l'instant ce sont des choix gagnants." 

Que José Anigo soit reconduit après la trêve, c'est une bonne chose ?

APG : "Je pense que c'est une bonne chose, car trois entraîneurs en une saison, je ne pense pas que ce soit la meilleure chose pour nous. Le chamboulement ce n'est pas top. Depuis l'année dernière Élie a fait du bon travail, on a fini deuxièmes alors que tout le monde nous prédisait une place dans les dix premiers, et plus proche de la 10e. Donc forcément il a laissé un bon souvenir, mais il y a eu deux mauvaises séries, on s'est bien rattrapé, mais la dernière lui a été fatale. Mais en un an et demi, Élie a vraiment fait du bon boulot."

Il se disait que ta relation avec Baup était compliquée...

APG : "Le meilleur exemple, c'est à Ajaccio, même si certains l'ont mal interprété. Ceux qui me connaissent savent que c'est un geste affectif. L'année dernière, sur pas mal de buts je lui en ai mis des petites claques, et des enlevages de bonnet. Enlevage il faut la garder celle-là, c'est un nouveau terme (rires). L'an dernier ça s'est passé avec Morgan Amalfitano, cette année j'ai mis une tarte à Thauvin sur le troisième but à Ajaccio. Mendy a aussi pris une tarte face à Toulouse. Donc voilà, c'est un geste affectueux."