Buteur en Turquie, André-Pierre Gignac confirme sa bonne préparation. L'attaquant revient sur sa situation et celle de l'OM. Interview.
Buteur en Turquie, André-Pierre Gignac confirme sa bonne préparation. L'attaquant revient sur sa situation et celle de l'OM. Interview.
André-Pierre, comment analyses-tu cette rencontre ?
André-Pierre Gignac : "C'était difficile de venir jouer dans un contexte pas facile. Il faisait assez lourd, il y avait pas mal d'ambiance. Les Turcs mettaient beaucoup d'impact physique, ils jouaient beaucoup sur les duels aériens, vu qu'ils étaient plusieurs à faire plus d'1m90. Après notre but, on a fait beaucoup de fautes. On prend un but sur coup de pied arrêté alors qu'on savait que c'était leur point fort. Ce n'était pas facile, mais je pense qu'on a l'avantage pour le match retour, parce qu'on a marqué ce but à l'extérieur, c'est important. Mais on aurait préféré garder ce score de 1-0."
Personnellement, marquer un but pour le premier match officiel, ça fait du bien ?
APG : "Oui, c'est bien de marquer, mais je pense que j'aurais pu faire d'autres bons choix. C'est sur le moment, on a un millième de seconde pour faire ce qu'il faut. Être attaquant, ce n'est pas facile. Mais ce soir, je pense que j'ai fait mon boulot. J'ai marqué, mais on verra au match retour."
C'est délicat de jouer ce match retour trois jours avant la reprise de la Ligue 1 ?
APG : "C'est sûr. C'est comme ça. Ce sont les matchs de coupe d'Europe. L'année dernière, on jouait tous les trois-quatre jours aussi. Il faut s'adapter. Maintenant c'est sûr que c'est à la fin de la préparation, ça va tirer sur les organismes. On est professionnel et ça fait partir du métier."
A l'inverse, vous allez attaquer la première journée avec plus de rythme que les autres ?
APG : "Aussi. On aura deux matchs de compétition dans les jambes. Le plus important sera de se qualifier et d'aller faire un bon résultat à Reims. Il faut commencer le championnat très fort pour montrer à nos concurrents qu'on est là."
On vous a vu beaucoup sur les côtés pendant le match, alors que c'est dans l'axe que vous marquez...
APG : "C'était un peu les consignes, parce que dans les duels aériens dans l'axe, les deux centraux étaient très forts. Après on savait que lorsqu'on partait lancés, c'était un peu plus difficile pour eux parce qu'ils sont un peu lents. Sur une bonne récupération, on arrive à marquer. Il faut savoir alterner. Si je suis sur un côté, un autre passe dans l'axe. Les postes ne sont pas figés, même si on commence avec un numéro 9 qui est moi même. Derrière ça bouge, le plus important c'est qu'il y ait du mouvement."
Tu as enfin pu faire une bonne préparation d'avant-saison, ça commence à payer ?
APG : "Oui, mais le travail n'est pas fini. Il faut continuer. Je marque, mais je peux faire de meilleurs choix. On va avoir de plus en plus de jambes et d'explosivité. Pour l'instant, je me sens bien, même si ce soir avec la chaleur et la lourdeur, ça a tapé sur les organismes. On aura une semaine pour se retaper. Il y aura un match trois jours plus tard, il va falloir être prêt."