L'attaquant marseillais André-Pierre Gignac est revenu sur l'ambiance au sein du groupe olympien, et sur les recadrages qui ont été effectués sur certains éléments.
L'attaquant marseillais André-Pierre Gignac est revenu sur l'ambiance au sein du groupe olympien, et sur les recadrages qui ont été effectués sur certains éléments.
André-Pierre, quelle est l'ambiance au sein du groupe ?
André-Pierre Gignac : "Je ne suis pas venu là pour être pessimiste, mais au contraire pour amener de l'optimisme dans cette salle de presse, car vous avez tous la tête dans les choux. Mais c'est compréhensible, car tout ça nous fait mal, et moi le premier. L'institution OM c'est plus que les 25 joueurs qui sont dans le vestiaire, et ça certains devraient le savoir. L'OM c'est un collectif. Ce club je l'aime depuis que je suis tout petit, tu n'arrives pas à l'OM pour te croire au-dessus de cette institution. Il y a eu des recadrages, et on attend ces trois matchs avec impatience. On va tout mettre en oeuvre pour prendre un minimum de sept points."
Certains avaient oublié qu'ils jouaient à l'OM ?
A.P.G : "Oui, je pense. Certains ont oublié, et ils le savent. Il y a des choses qui restent entre nous. Des choses ont été dites, et certaines personnes se sont remis la tête à l'endroit."
Quel a été l'effet Anigo ?
A.P.G. : "L'effet Anigo, il n'y en a pas. C'est ce qu'il a dit en conférence de presse. Mais je pense qu'il a amené une rigueur, un état d'esprit solidaire. Après on perd des matchs à cause d'imprécisions tactiques, techniques, mais l'état d'esprit y est. Quand on voit comment vit le groupe, on rigole tous ensemble. On a un jeu de dés, le Pérudo, où on se régale tous ensemble. Il y a une bonne ambiance. Il faut simplement se remettre la tête à l'endroit, et j'ai envie que tout le monde le fasse dès demain."