Gattuso : "Prendre nos responsabilités, assumer et demander pardon"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 19/02/2024 à 00:56
Gennaro Gattuso s'est exprimé après Brest-OM (1-0).
Coach, comment ressortez-vous de ce match et de cette défaite ?
Gennaro Gattuso : "Je crois qu'il y a peu de choses à dire ce soir. Il faut juste prendre nos responsabilités, assumer cette situation, demander pardon aux supporters, demander pardon à ce maillot. Ce qu'on a produit ce soir est inacceptable. Je suis le premier responsable et je demande pardon à nos supporters. Je crois que c'est la seule chose à faire ce soir, parce que c'est inacceptable."
Vous êtes restés longtemps dans le vestiaire avec vos joueurs, que vous êtes-vous dit ?
G.G. : "J'ai parlé de manière posée au vestiaire. Je leur ai dit que c'est moi qui assumais les choix et que je n'étais pas du genre à fuir les responsabilités. Mais vous savez, dans le foot, il faut avoir une âme, et je pense que c'est précisément ce qui nous manque actuellement. Et sans âme, tout est plus difficile. C'est ce que j'ai dit à l'équipe. On a touché le fond ce soir. J'ai dit qu'il fallait nous regarder en arrière, ne pas penser à l'Europe, mais à faire le plus de points possible. On est dans un tourbillon, un cercle vicieux. Je crois qu'il faut aujourd'hui s'occuper de gagner le plus de points possibles pour récupérer un peu de sérénité, car la situation est difficile actuellement. Si nous ne changeons pas de direction, nous ne pouvons pas aller de l'avant."
Hier, vous disiez que vous étiez combatif, que vous y croyiez encore. C'est toujours le cas ?
G.G. : "On dit beaucoup de choses pour se ressouder, pour sortir de moments délicats. Ce soir, à onze contre dix, on a créé trop peu de choses. Dans les 30 derniers mètres, au niveau offensif, on a créé si peu. On a trop peu proposé de contenu et on prend ce but à la 88e minute encore. Je pense que les joueurs aussi ont ce sentiment. Je pense que le mot clé, c'est l'âme, c'est ce que je vous disais. On a un peu cette sensation qu'il peut se passer quelque chose à tout moment malheureusement et qu'on n'est pas en mesure de répondre comme on le devrait. On le touche du doigt. On n'est pas une vraie équipe, c'est ça que je regrette. Et à onze contre dix on n'a pas été en mesure d'embêter notre adversaire. On est trop fragile, et à ce niveau-là, malheureusement on le paie cher."