Gennaro Gattuso fait le point sur sa ligne d'attaque en expliquant que tout le monde peut et doit mieux faire, d'Amine Harit à Pierre-Emerick Aubameyang en passant par Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye.
Pouvez-vous parler de la relation technique entre Harit et Aubameyang ? En quoi est-ce important pour un coach de trouver les bonnes associations ?
Gennaro Gattuso : "Alors évidemment, j'aimerais que tout se passe bien pour mes attaquants, qu'ils aient la possibilité de conclure et d'avoir de la réussite durant tous les matchs. Ici, c'est vrai qu'il y a des qualités qui sont précises. Par exemple, Amine (Harit), sur la passe qu'il fait sur le ciseau de Pierre-Emerick, il le fait avec une touche, directement. C'est quelque chose de bien, qui prouve qu'il y a aussi du changement parce que j'ai parlé avec lui. Il a énormément de qualité technique, mais cela ne veut pas dire qu'il n'a pas une marge de progression. Ce qui est important, c'est qu'il réussisse à ne pas donner de point de référence à l'adversaire, c'est-à-dire qu'il puisse jouer, que ce soit en première ou en deuxième intention, ou dribbler. Voilà, il n'y a pas forcément juste une façon de le faire. Mais après, je pense qu'il ne faut pas se concentrer uniquement sur le positif qu'il y a sur ces deux joueurs. Honnêtement, Ndiaye, Sarr, Vitinha, Mughe aussi, ce sont tous des joueurs qui ont encore une marge de progression."
Il y a un peu plus d'un mois, vous disiez que vous attendiez qu'Ismaïla Sarr se réveille. Est-ce que c'est toujours le cas aujourd'hui et comment vous faites au quotidien pour l'aider à épurer son jeu, à être plus efficace?
G.G. : "Je pense que la solution, c'est parler, vraiment s'entraîner de manière intense, croire en lui, ne pas trop se casser la tête. Expliquer que ça peut arriver qu'on rate au début du match sur quelques passes, il peut y avoir des moments difficiles. Je pense que la première mi-temps, il a été un peu en difficulté, il a réussi à grandir et à mieux s'exprimer en deuxième mi-temps. Avec Ndiaye et Sarr, ce sont des jeunes joueurs, donc ils doivent comprendre que c'est normal d'avoir des difficultés, que parfois pendant un match on peut être en difficulté, qu'il y a des choses qui viennent à notre encontre, mais que l'important c'est de travailler au cours de la semaine pour réussir à améliorer ce genre de choses. Voilà, si on rate 3-4 actions dans les 10-15 premières minutes du match, ce n'est pas une raison pour se liquéfier et pour s'effacer complètement."