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Interview

Gattuso : "Au niveau technique, on aurait pu faire davantage"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 08/10/2023 à 16:35

Gattuso : "Au niveau technique, on aurait pu faire davantage"Gattuso : "Au niveau technique, on aurait pu faire davantage"

La réaction de Gennaro Gattuso après OM-Le Havre (3-0).

La première victoire est là, c'est un soulagement pour vous ?

Gennaro Gattuso : "Non, je suis content, d'abord, de ne pas avoir subi de but. Je suis content pour les garçons. Et après, avant de répondre, j'avais oublié de le faire jeudi, je veux remercier les 65 000 supporters du Vélodrome. Merci à eux pour l'atmosphère et l'encouragement qu'ils nous ont donné. Pour la partie, oui, je suis content. Parce que nous voulions gagner, parce que c'est une équipe qui me surprend. En si peu de temps, ils me donnent beaucoup, moi et mon staff, et j'espère continuer. Ils ont fait de leur mieux et donc j'espère qu'il y aura d'autres victoires dans l'avenir".

Vous avez réuni vos joueurs en cercle au centre du terrain après le match, que leur avez-vous dit ?

G.G. : "Je les ai remerciés pour leur travail et la manière dont ils ont joué. J'ai dit à mes joueurs qu'il était très important de ne pas encaisser de but parce qu'il était important d'établir de la continuité dans les matchs. Correa a été avec nous à l'hôtel. Et j'aime, j'aime ces choses. Je pense que ces petites choses sont fondamentales. C'est pour cela que quand je parle de famille, d'équipe cohérente, d'équipe compacte, avec le même objectif, je pense que si nous réussissons à suivre sur cette voie, je pense que nous pourrons faire de bonnes choses. Donc j'aime le fait que tous les joueurs font de leur mieux pour être là, pour bâtir la victoire. Par exemple, Vitinha, ça faisait deux jours qu'il ne s'entraînait pas. Ce matin, il est allé chez le médecin, mais quand même, il est venu, il était dans le banc, et donc il a donné tout son soutien, il a fait de son mieux".

Qu'avez-vous aimé dans le jeu de votre équipe et que devez-vous améliorer ?

G.G. : "J'ai aimé, en quelques jours, comment ils ont interprété la partie et on avait préparé ça. Nous avons joué autrement que contre Brighton. Le Havre a un jeu vertical avec peu de pression. Nous aurions pu jouer mieux sur le plan technique, car nous avons perdu beaucoup de ballons, et c'est un aspect que nous devons améliorer."

Comment avez-vous trouvé votre équipe cet après-midi physiquement ? Est-ce qu'elle progresse ? Quel est le programme physique pour la trêve qui va arriver ?

G.G. : "Comme je l'ai dit à mes joueurs, il faut toujours parler de condition physique. La condition physique doit s'améliorer, et nous l'améliorerons. Mais il ne faut pas en parler plus, sinon les joueurs ont l'excuse de ne pas gagner les matchs. C'est normal que pour jouer comme on veut, il faut améliorer certains aspects, comment on fait ? On fait qu'on travaille et qu'on se repose, parce que si on veut travailler en continu et en continuité, on perd les joueurs. Alors, il faut commencer à voir l'analyse, les données que nous donnent les joueurs, les données que nous donnent les GPS, la fatigue, toutes ces données, on les met ensemble et on construit un travail en espérant ne pas perdre personne. C'est sûr que, maintenant, nous commençons à nouveau. C'est sûr que nous avons un programme dans la tête, on espère faire le moins de dommages possible."

Qu'avez-vous pensé du match d'Aubameyang et de son attitude ?

G.G. : "La vérité, quand on voit son CV, son histoire, 34 ans. Il était un enfant quand il s'entraînait avec moi. Il avait 17 ans. J'étais père de famille. J'avais deux enfants. Je l'ai dit l'autre jour, je l'ai appelé dans mon bureau et je lui ai dit, peut-être qu'on a laissé quelque chose de la culture, du travail, parce que c'est incroyable. Il m'a impressionné, il m'impressionne. Parce qu'un joueur de 34 ans, pour l'histoire du foot, quand on travaille tactiquement, je lui ai fait des compliments et je pense qu'il mérite le premier but de la saison. Quand tu as l'humilité, quand les jeunes se rendent compte qu'un joueur comme Pierre, qui a 34 ans, fait les choses correctement, (il finit en français) c'est un chapeau, un chapeau, un chapeau, un chapeau".