En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a évoqué l'importance pour l'OM de se qualifier demain en Europa League face au Shakhtar.
Vous avez parlé des hommes que vous avez découverts, vous avez aussi beaucoup insisté sur l'aspect mental. Pouvez-vous nous dire dans quel état psychologique vous avez trouvé le groupe?
Jean-Louis Gasset : Comme Samuel (Gigot) vous l'a dit, ils se sentent responsables de la situation. Mais ça arrive. Ça arrive dans la vie qu'on voit un entraîneur partir alors qu'on a des affinités avec lui. Mais qu'est-ce qui compte? Le plus important, c'est demain. On joue un match de Coupe d'Europe au Vélodrome, devant nos supporters. On n'a qu'une solution, c'est gagner. C'est nous qualifier.
Le fait que ce soit un match couperet pour lancer la dynamique, est-ce que c'est une bonne chose?
J.L.G : Je pense que oui, les supporters marseillais ont une histoire avec la Coupe d'Europe. Ils savent, ils savent. Si c'était un match de championnat, ça serait peut-être plus difficile, mais là, c'est un match couperet. Il nous faut gagner ce match pour passer un tour et cela redonnerait beaucoup de baume au cœur. Et le fait de voir que le Vélodrome va être plein, je pense que ça va être très motivant.
Dans cette équipe, hier vous avez dit qu'on mettait d'abord les leaders et ensuite on mettait un peu l'équipe autour d'eux. Quels sont les leaders de cette équipe et surtout est-ce que vous en avez trouvé beaucoup? Est-ce que vous avez trouvé une âme de leader chez certains avec qui vous avez parlé hier et avant-hier?
J.L.G : On a travaillé sur l'aspect individuel. Au début, j'ai rencontré l'ensemble du groupe, puis j'ai identifié les personnes qui me semblaient avoir des qualités de leadership, avec l'appui du staff qui a l'habitude de les côtoyer et qui a traversé ce mois de janvier difficilement. Je me fais aider par ces personnes, bien sûr. Je suis arrivé hier matin, donc je discute avec eux pour leur expliquer que la vie est ainsi. La vie est faite de moments difficiles, mais il faut savoir relever la tête et parler de demain. Et demain, nous avons une échéance très importante.
Pour revenir sur cette échéance, est-ce que votre président vous a fixé des objectifs particuliers pour cette Ligue ou pas? Bien sûr, il y a le match demain, mais à long terme, est-ce que vous avez des objectifs particuliers?
J.L.G : Non, je n'ai pas d'objectif à long terme. J'ai une mission de 100 jours. Donc, on va essayer de gagner le plus de matchs possible. Mais là, c'est une compétition spéciale, qui tient à cœur. Et donc, on peut apporter un peu de soleil à beaucoup de gens, en faisant ce qu'il faut. Il faut réagir. C'est ce que j'ai dit aux joueurs. Je pense qu'ils sont conscients. Franchement, je pense qu'ils sont conscients. Il faut leur faciliter la tâche, ne pas faire des choses compliquées, ne pas faire des choses qu'ils n'ont jamais vues, avoir un style de jeu peut-être plus simple, peut-être plus direct. Et après, c'est le bon esprit qui va faire la différence, ainsi que la qualité des joueurs.